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L'acteur a pris la défense de l'eurodéputée au cœur d'une polémique depuis qu'elle a parlé de la France comme étant un "pays de race blanche". Découvrez ce qu'Alain Delon a dit.

Un soutien auquel Nadine Morano ne s’attendait sans doute pas. L’ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy se retrouve au cœur d’une vive polémique depuis que, sur le plateau de Laurent Ruquier, elle a parlé de la France comme étant "un pays de race blanche". Des propos qui ont fait bondir une partir de l’opinion publique et même plusieurs ténors de son propre camp. A tel point que l’eurodéputée a été exclue de la liste Les Républicains pour les élections régionales en Meurthe-et-Moselle. Mais dans la tourmente, Nadine Morano peut désormais compter sur le soutien d’un célèbre acteur français.

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Alain Delon lui tire son chapeauAu cours d’un entretien accordé à TV Magazine, Alain Delon a en effet pris sa défense. Selon lui toute cette polémique est "ridicule". "Juste une question : Le Kenya est un pays de quelle race ? Les gens sont noirs. C'est une polémique ridicule, grotesque, qui n'a aucun sens", a-t-il estimé. Et celui-ci d’ajouter : Nadine Morano "a des c…. de tenir elle tient et de dire : ‘Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire’. Chapeau !".

Les liens de l’acteur avec le FN

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Alain Delon a poursuivi son entretien en évoquant son rapport au Front National. Affirmant qu’il n’est pas proche de ce parti, l’acteur a cependant demandé : "Et si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? L’extrême gauche de Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite non ?". L’acteur de "Plein Soleil" a ensuite souligné que "Le Front National représente quand même 6 millions de personnes. C’est 6 millions de cons ? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter". Enfin, il a précisé : "Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans (…) Sur le Front national, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national..."

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