Le top model Galina Fedorova meurt noyé près d'une base de l'Otan : une enquête ouverteabacapress
Le célèbre top model russe Galina Fedorova a été retrouvé mort près d'une base de l'Otan en Sardaigne. Compte tenu des circonstances de sa disparition, la justice italienne a décidé d'ouvrir une enquête. Explications.

Mort du top model Galina Fedorova à l'âge de 35 ans

Une disparition énigmatique. Le top model russe Galina Fedorova a trouvé la mort en pleine mer près de la base de l'Otan en Sardaigne. Le mannequin de 35 ans, connu pour ses couvertures de grands magazines tels que Penthouse et Playboy, voyageait avec son compagnon, un photographe britannique du nom de Gerenius Tavarov. 

Selon le récit de ce dernier, les deux amoureux auraient loué un canot pneumatique afin de prendre du bon temps près de la côte sarde. Après quoi, ils se seraient baignés avant de constater que le bateau s'était détaché de son encre. Ne pouvant rejoindre le canot, le quadragénaire aurait alors nagé jusqu'au rivage contrairement à sa compagne qui n'a pas réussi à le suivre, rapporte le quotidien italien Unione sarda. Le corps du mannequin a été découvert le 5  septembre au large de Teuluda, dans le Sud de l'île.

Face aux circonstances mystérieuses de sa disparition, le parquet de Cagliari a ouvert une enquête pour des chefs d'homicide involontaire. La justice a également saisi les téléphones portables, un drone, un appareil photo ainsi qu'un ordinateur qui se trouvaient sur le bateau.

Une mission d'espionnage ?

"L'enquête se poursuit et selon un premier rapport très préliminaire la jeune femme est morte noyée" a déclaré Enrico Lussu, le procureur du parquet de Cagliari et d'ajouter : "Nous avons ordonné l’analyse du contenu de ces appareils dont une copie a déjà été réalisée et qui seront rapidement restitués à leur propriétaire". 

Du fait de la proximité du lieu de son décès avec la base de l'Otan, les enquêteurs souhaitent également écarter l'hypothèse que leur promenade amoureuse ne soit en réalité "une couverture pour une mission d'espionnage". En effet, non loin de là se trouve "une école de tirs pour missiles téléguidés, vastes zones utilisées comme cibles d’artillerie (…) d’entraînement d’équipes spéciales et de contre-espionnage", rapporte le quotidien italien  Corriere della Sera.