Un nouveau rapport dévoilé par L'ANSES dresse un bilan concernant la présence de sucres dans nos aliments. Et contre toute attente, de nombreux produits salés contiennent du sucre. Voici tous les produits...
Transports - évitez les taxis
Se rendre en Islande, c'est d'abord réserver ses billets d'avion. Pour cela, préférez la compagnie Low cost Wow Air. En vous y prenant un à deux mois à l'avance il est même possible de trouver un vol Aller/Retour à moins de 200 euros à partir de Paris CDG. Nous avons effectué une simulation.
Une fois sur place, deux options s'offrent à vous pour circuler à travers les merveilleux paysages de l'île. Sachez d'abord qu'il existe une route principale, la Circular road ou route N1, qui fait le tour de ce pays insulaire, permettant ainsi de voir de nombreux sites remarquables. La première option, la plus « roots », c'est de faire du stop. En Islande, ce n'est pas comme dans de nombreux pays où cette démarche est laborieuse voire dangereuse. Le pays est très sûr et les locaux prennent plaisir à aider les voyageurs. Ainsi, nombreux sont ceux qui traversent le pays le pouce levé. Cela ne coûte rien, mais il faut simplement compter plus de temps qu'avec son propre moyen de locomotion et il faut aussi être bien couvert.
L'autre moyen, plus conventionnel, c'est de partager les frais d'une location de voiture. Il est possible d'en louer une en sortant de l'aéroport de Keflavik, où se trouvent les agences. Les prix sont vraiment abordables. Jugez par vous-même : vous pouvez trouver une voiture de petit gabarit à moins de 200 euros pour 7 jours. Il suffit que vous soyez deux ou plus et vous vous rendez bien compte que le budget est mini, même seul finalement, si l'on compare à d'autres pays européens.
Précisons qu'en hiver, il est recommandé de s'orienter vers des 4x4 ou SUV pour parer à la neige et au verglas, mais une petite voiture avec des chaînes peut aussi faire l'affaire. Il existe un bon comparateur de prix sur Guide To Iceland. Une chose est certaine, ne prenez jamais de taxi en Islande, c'est sans conteste le meilleur moyen de se ruiner.
Logement - camping, couchsurfing, woofing ou auberge de jeunesse
Pour éviter de se ruiner sur les logements, oubliez tout de suite les hôtels et guesthouses qui sont de véritables gouffres financiers. C’est particulièrement vrai en été, période où il y a beaucoup de touristes, ce qui fait grimper les tarifs.
L'idéal, c'est le camping. C'est le moins cher (entre 10 et 15 euros la location pour poser sa tente) et il y en a sur tout le territoire. Dans les endroits les plus sauvages, certains vont même planter leurs sardines hors des terrains de camping. L'autre avantage, c'est la flexibilité. Vous vous arrêtez quand vous voulez, où vous voulez, le temps que vous voulez. Cela suppose d'apporter sa tente et son sac de couchage évidemment. Prenez-en un bien épais pour affronter les fraîches nuits islandaises.
L'hiver, nous vous recommandons d'éviter le camping à moins d'être extrêmement bien équipé. Si vous n’avez pas d’équipement, vous pouvez louer du bon matériel sur place. Il existe de nombreux magasins spécialisés dans le centre de Reykjavik et les vendeurs sont de bons conseils. Vous pouvez notamment regarder ce que propose Iceland Camping Equipment, les tarifs sont intéressants.
Évitez le couchsurfing, c'est-à-dire dormir gratuitement chez l'habitant. D’une façon générale, les hôtes sont assez peu réactifs à ce type de pratique. Nous avons réussi une fois et l'échange était très bon avec notre hôte, mais nous vous recommandons de vous renseigner longtemps à l'avance sur le site.
Tentez plutôt le Woofing ! Il s'agit d'aider votre hôte dans son quotidien pendant quelques heures par jour (4h à 5h maximum) et en échange il vous offre le logis voire la nourriture et parfois même le prêt d'une voiture. Il y a beaucoup de demandes dans les fermes biologiques. Il faut s'y prendre à l'avance et se rendre sur le site dédié pour voir les différentes annonces. Seule contrainte : vous devrez rester au minimum une semaine chez votre hôte.
Enfin, la dernière solution est de se rendre dans les auberges de jeunesse. Ce sont les hébergements les moins chers et les plus sympathiques. L'ambiance y est bon enfant et loin des clichés, il n'y a pas que des jeunes, au contraire. Tout le monde s'y rend. En anglais, auberge de jeunesse se dit hostel, pensez-y au moment de réserver. N'oubliez pas de prendre votre serviette, car elles ne sont pas fournies.
Nourriture et boissons - direction les supermarchés
Concernant la nourriture et les boissons, on ne va pas se mentir ; tout est extrêmement cher. Les restaurants et bars sont deux à trois fois plus chers qu'en France. Pour exemple, un plat de pâtes carbonara chez l'Italien du coin vous coûtera entre 16 et 18 euros, et on est loin de se régaler. Une pinte de bière en soirée, c'est entre 12 et 15 euros pour une blonde basique, jusqu'à 20 euros pour une bière locale. De même pour le vin. Vous aurez donc vite fait de prendre des habitudes estudiantines.
L'idéal est donc de se rendre dans les supermarchés et de faire des courses pour plusieurs jours. On vous recommande Bonus, la marque au cochon rose, juste parce qu'il y a plus de diversité dans les rayons. Autrement, il y a aussi Netto ou Kronan qui sont bon marché. Par contre, à éviter absolument : les enseignes vertes de la chaîne 10-11: c’est hors de prix. Si vous voulez déguster une bière à Reykjavik ou Akureyri par exemple, il y a certains bars qui proposent des Happy Hours avec des bières à moitié prix. Seul bémol, cela s'arrête bien souvent à 18 h. L'autre bon plan, c'est de déguster des Icelandic hot dogs dans les villes : c'est le fast-food local qui ne coûte pas cher.