
Robe sac et baby doll
Les années 50... Balenciaga est au sommet de son art, il est partout. Il cultive les audaces et crée des robes icônes qui lui vaudront en 1959 le titre de roi de la couture parisienne : le tailleur semi ajusté (1951), la robe tunique (55), la robe sac (56), la robe "baby doll" (58). Les carrures sont accentuées, la taille disparaît. Peu à peu, des monochromies surprenantes surgissent dans son univers sévère.
Les années 60... Et c'est déjà la fin d'un règne. Les formes suivent l'élan naturel du corps, sans jamais se laisser épouser. Elles sont encore bouffantes, mais pas toujours très heureuses... Balenciaga rend son aiguille. On est en 1968, c'est la fermeture de la maison parisienne et la retraite.
Les années 90... La maison refait surface en 1997 avec Nicolas Ghesquière, un jeune styliste, et ses mannequins tendance "Star Wars".
Il bouscule les convenances et le passé aussi : "''Ne surtout pas établir de parallèle avec la travail du maître'', explique le Commissaire de l'exposition, ''la Haute Couture a évolué, la maison aussi''". Mais on retrouve la même connivence sur les volumes.
L'expo se clôture sur une pièce du maître : la robe de mariée à la traîne (1967). Balenciaga a réduit le vêtement à l'essentiel, à une couture unique, à une seule ligne : "''Un bon couturier doit être architecte pour les plans, sculpteur pour la forme, peintre pour la couleur, musicien pour l'harmonie et philosophe pour la mesure''", aimait-il à dire.
Balenciaga Paris, jusqu'au 28 janvier 2007 au Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er Renseignements : 01 44 55 57 50
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