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Alors que plusieurs élus dévoilent depuis quelques jours l'étendue de leur patrimoine, le député MoDem Thierry Robert a évalué l'ensemble des biens qu'il possède à 9 millions d'euros. Lassé de la fiscalité française, le millionnaire envisagerait de s'établir à l'étranger.
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La publication du patrimoine des élus réserve bien des surprises. En effet, depuis que les politiques ont entrepris de publier tour à tour leur déclaration de patrimoine, les Français découvrent avec plus ou moins d’étonnement ce qu’ils possèdent réellement. Et si la Twingo de la ministre Cécile Duflot les a quelque peu amusés sur les réseaux sociaux, l’annonce du patrimoine du député MoDem de la Réunion, Thierry Robert n’a pas manqué de les surprendre.

Député-maire de Saint-Leu, il a en effet déclaré ce mercredi qu’il percevait environ 90.000 euros de revenus mensuels, dont plus de 83.000 euros provenant de locations immobilières – plus de 26.000 euros à titre personnel et plus de 57.000 via des SCI immobilières.  L’élu a également précisé être à la tête de trois entreprises de bâtiment, de cinq immeubles et d’un trois-pièces dans les Yvelines. Cet appartement aurait été acheté en 2011, en "prévision" de son élection à l’Assemblée Nationale. L’ensemble des biens possédés par Thierry Robert s’élèverait ainsi à 9 millions d’euros. "La politique n’est pas mon métier, elle ne représente que 8,91% de mes revenus", a-t-il souligné.


"L’Ile Maurice est un pays intéressant au niveau de la fiscalité"

Visiblement remonté contre la fiscalité française, le député de la Réunion a par ailleurs prévenu : "Si on continue à ne pas encourager l’investissement et le développement, oui, j’en aurai marre de payer tout le temps et (je pourrais) quitter la France". Connu pour ses coups d’éclats à la Réunion, Thierry Robert a poursuivi : "l’Ile Maurice est un pays intéressant au niveau de la fiscalité". En 2012, alors que plusieurs surfeurs avaient été attaqués par des squales, il avait promis une prime pour tout requin tué. La même année, il avait refusé de quitter la préfecture tant qu'il n'aurait pas obtenu des contrats aidés supplémentaires pour sa commune.