Poignardée, agressée et presque violée… La très macabre nuit de cette jeune françaiseAFP
Âgée de 18 ans, cette jeune Française a été agressée, avant d'être tuée, lors d'une soirée organisée à Estagel, près de Perpignan. Retrouvée dans le cimetière à moitié mise à nu, elle a été poignardée à de nombreuses reprises.

Retrouvée morte dans le cimetière d’Estagel : elle avait 18 ans

Les faits remontent au 6 juillet 2019. Alors qu’elle se rendait au bal des pompiers organisé à Estagel (Pyrénées-Orientales), Priscillia a été tuée. Elle venait d’avoir dix-huit ans et "souffrait d’un déficit intellectuel et d’un handicap moteur léger" souligne Europe 1, qui reprend les informations délivrées par le procureur à l’occasion de la dernière conférence de presse.

Sa dépouille a été retrouvée dans le cimetière de cette petite localité, située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Perpignan. Victime de cinq coups de canif, tous portés à la gorge, sa mort aurait été causée par une "asphyxie" et serait survenue "entre 3 et 5h du matin", a poursuivi le procureur adjoint. Les autorités n’ont pas encore précisé si la jeune femme a été étouffée ou si son décès était dû à ses blessures à la veine jugulaire. Si l’arme du crime, "un couteau pointu", n’a pas encore été retrouvée, les magistrats rappellent qu’elle a pu être victime "d’un ou plusieurs agresseurs".

Ce qui est certain, cependant, c’est que son ou ses assaillants s’en sont pris à elle sexuellement. Priscillia a subi une "agression sexuelle ou une tentative d’agression sexuelle", estiment les magistrats, s’appuyant sur le fait qu’elle a été retrouvée "le bas du corps dénudé", affichant "une ecchymose". Elle n’aurait cependant pas été violée.

Retrouvée morte dans le cimetière d’Estagel : aucun suspect identifié

En dépit des recherches, qui mobilisent pour l’heure 40 enquêteurs, aucun suspect n’a été identifié rapporte la radio. Les forces de l’ordre n’ont pas non plus pu trouver de témoins susceptibles de les aider dans leurs recherches.

La famille de la victime a d’abord prévenu la gendarmerie la nuit même de sa disparition, aux alentours de 3h du matin. Les agents se sont alors rendus sur place, arrivant à 3h48 et poursuivant leurs recherches jusqu’à 5h du matin, sans découvrir le cadavre de la jeune femme.

Plus tard, vers 10h du matin, un résident ayant décidé de se rendre au cimetière tombe nez à nez avec le corps et alerte la gendarmerie. Celle-ci travaille actuellement à l’autopsie, dont les derniers résultats devraient être dévoilés dans la journée, et s’attarde tant sur l’emploi du temps, les circonstances du crime que le profil de Priscillia.