Meurtre d’Alexia Daval : que se disaient les deux époux par sms ?AFP
Dans l'affaire du meurtre d'Alexia Daval, les enquêteurs s'intéressent aussi aux échanges de messages entre les deux époux. Ils y parlaient notamment maternité. 

Pour comprendre dans quel cadre a eu lieu le meurtre d’Alexia Daval, survenu fin octobre et que le mari a avoué, les gendarmes s’intéressent notamment à la vie du couple et à son quotidien. Divers éléments ont notamment permis de savoir que les deux époux avaient pour projet de fonder une famille. Ce qui à en croire, Maître Florand, l’avocat des parents, « prenait un peu temps ».

Ces difficultés à concevoir se seraient ressenties dans les messages entre Jonathann et Alexia Daval. Ainsi l’Express rapporte que les gendarmes de la section recherches sont tombés sur des écrits plutôt virulents de la jeune femme envers son mari, exprimant alors "une violence verbale". Selon BFMTV, la victime aurait également reproché à son époux "son impuissance". Ces échanges auraient eu lieu quelques jours avant le meurtre.

Un traitement pour la fertilité

Le désir d’enfant du couple était fort à en croire les déclarations des avocats, et Alexia Daval prenait d’ailleurs un traitement pour la fertilité. Maître Randall Schwerdorffer, l'avocat de Jonathann Daval avait d’ailleurs suscité une vague de critiques en sous-entendant que ces médicaments déclenchaient des crises de violences chez la jeune femme. Il a ensuite tenu à ajouter de la nuance dans ses déclarations, précisant en conférende de presse : "Il n'a jamais été dit qu'Alexia en-dehors des prises de ce traitement ait pu avoir des troubles du comportement".

Les proches des Daval ont eux ont assuré qu’ils n’étaient pas au courant de cette acrimonie entre les deux époux. 

Même si ces messages ne permettent en rien de justifier le meurtre d’Alexia Daval, ils fournissent des éléments de contexte sur le passage à l’acte de Jonathann. Cette semaine, la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizet a d’ailleurs rappelé que la piste de l’accident était exclue : "la mort d'Alexia Daval [avait] été donnée volontairement, et non accidentellement".