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Aurélie Filippetti a été la cible de menaces de viol, après avoir pris la défense de Roman Polanski suite à sa nomination comme président des Césars.

Jeudi, Aurélie Filippetti a réagi sur Franceinfo à la nomination du réalisateur franco-polonais, Roman Polanski, comme président de la 42e cérémonie des César. "Je pense que c'est la liberté absolue de l'académie des César. C'est un très grand réalisateur. C'est quelque chose qui s'est passé il y a quarante ans. On ne peut pas à chaque fois relancé l’affaire", a déclaré l’ancienne ministre de la Culture. Sa prise de position a déclenché la colère des internautes.

Le choix controversé de l'Académie des César avait déjà suscité beaucoup de réactions et de critiques dans le monde du cinéma et sur les réseaux sociaux. Tous s’étonnent qu’un homme toujours poursuivi aux Etats-Unis pour une affaire de viol sur mineur soit désigné comme président d’une telle cérémonie. La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a également exprimé sa surprise face à cette nomination.

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De violentes réactions sur les réseaux sociaux

Après ses propos sur Roman Polanski, Aurélie Filippetti s'est retrouvée au coeur d'une polémique. Sa déclaration a entraîné de nombreuses réactions violentes et indignées sur les réseaux sociaux. Choqués, des internautes lui reprochent de vouloir pardonner à un pédophile qui a fui pour éviter une condamnation, quand l’allongement de la prescription pour les crimes sexuels est débattu en ce moment en France.

Face aux attaques, la compagne d'Arnaud Montebourg a défendu sa position dans un tweet posté vendredi. Elle a également déclaré qu’elle avait été victime de menaces de viol.

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