
Les arnaqueurs continuent malheureusement de sévir en France, arborant pléthore de stratégies plus vicieuses les unes que les autres. Comment éviter de se faire arnaquer ? Quel est le réflexe à adopter pour...
Condamné à la prison à perpétuité en 2004 pour le rapt et le viol de six jeunes filles dans les années 1990, Marc Dutroux a décidé de mettre en œuvre une stratégie en vue de sa demande de libération conditionnelle. Après une première tentative refusée en 2013, en raison de "l’absence de perspective de réinsertion", le prédateur sexuel essaie une nouvelle méthode sur les conseils de son avocat.
Pour mettre toutes les chances de son côté, le criminel a écrit, ce mercredi 22 août, une lettre adressée à ses victimes survivantes et aux parents des victimes assassinées. Son avocat, Me Bruno Dayez, a indiqué à l’AFP qu’il s’agit d’une "démarche d'ouverture, une offre de service pour discuter", rapporte Le Figaro.
Le Belge de 61 ans espère bénéficier d’une remise en liberté depuis 2012. Ce courrier, qui doit être envoyé d’ici quelques jours, vient en amont du dépôt de sa demande dans un but précis. Pour accorder la libération conditionnelle à Marc Dutroux, le tribunal d’application des peines (TAP) devra "examiner l’attitude à l’égard des victimes", explique Me Dayez.
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Avec cette lettre, Marc Dutroux n’en est pas à son premier essai. Déjà, en 2012, il avait écrit une lettre de 44 pages à Jean-Denis Lejeune, le père d’une de ses victimes, explique Le Figaro. Dans cette missive, le pédophile belge ne s’excusait pas et, au contraire, il se présentait comme une victime innocente. Un discours qui a bien changé depuis.
Selon Le Figaro, le criminel belge reconnait dans cette nouvelle lettre son "entière et accablante responsabilité". Un revirement de position que Me Bruno Dayez explique par le fait que "le fruit n’était pas encore mûr". Avant d’ajouter : "Désormais 22 ans se sont écoulés, pas mal d'eau a coulé sous les ponts", rapporte le quotidien national.
Un avis qui n’est pas partagé par les parents des victimes. Le père de l’une d’entre elles a dénoncé à France Info "une stratégie" consistant à "montrer ses regrets et présenter des excuses". Il ajoute également que c’est une "partie d’un plan" pour obtenir sa remise en liberté conditionnelle.
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