Maison de retraite, maison de retraite médicalisée : quels sont les tarifs pratiqués ?Istock
Qu'il s'agisse d'une simple maison de retraite ou d'une maison de retraite médicalisée, les tarifs sont très variables en fonction de la situation géographique et des prestations proposées aux résidants. Voici de quoi en savoir plus.

Une grande variété de tarifs dans les maisons de retraite

Lorsqu’on parle de coût, il faut d’abord distinguer les maisons de retraite médicalisées (ou EHPAD) et les maisons de retraite non médicalisées. Dans le cadre des EHPAD, la structure de soins mise en place permet d’héberger des personnes dépendantes, ce qui n’est pas le cas dans une simple maison de retraite. Cette différence a une incidence directe sur les tarifs pratiqués. Ceux-ci sont en effet plus élevés dans un EHPAD du fait d’un personnel beaucoup plus nombreux.

Dans ces établissements, le prix mensuel varie généralement de 1 400 à 6 000 euros, contre 300 à 1 400 euros pour une maison de retraite. La situation géographique a une forte influence sur ce coût, tout comme le niveau des prestations proposées. À noter que pour les EHPAD, un comparateur en ligne des tarifs permet de connaître les coûts moyens de 7 000 établissements.

Les différents tarifs et aides possibles en maison de retraite

Il faut savoir que le forfait soins dépend de la Sécurité sociale et qu’il n’impacte donc pas le coût d’une maison de retraite. En revanche, le tarif dépendance et le tarif hébergement sont deux postes de dépendance importants. Pratiqué dans les maisons de retraite médicalisées, le tarif dépendance dépend du niveau de celle-ci.

Les résidents sont divisés en six groupes iso-ressources (Gir), le groupe 1 correspondant à des personnes n’ayant plus du tout d’autonomie. Pour les personnes des groupes 1 à 4, il est possible de réduire les coûts grâce à l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). En revanche, le tarif hébergement pratiqué dans les maisons de retraite et maisons de retraite médicalisées est à la charge du résidant. Celui-ci peut parfois prétendre à des aides versées sous forme d’APL (aide personnalisée au logement), d’ASH (aide sociale à l’hébergement) ou d’ALS (allocation de logement sociale) si l’établissement n’est pas conventionné.

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