
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Au départ, un seul décès survenu dans une maison de retraite près de Chambéry (Savoie) intéressait les enquêteurs. Désormais ce sont six morts dans ce même établissement qui pourraient avoir été causées par un empoisonnement. Soupçonnée d’être à l’origine du premier décès suspect, l’employée de cette maison pour personnes âgées a en effet fait des aveux troublants. Lors de son audition ce jeudi, la jeune de 30 ans a reconnu "qu’elle avait voulu soulager les souffrances" non pas d’un seul pensionnaire mais de six "qui sont décédées depuis début octobre", a précisé une source proche de l’enquête. Toujours selon cette même source, l’employée aurait eu recours à un cocktail médicamenteux" qu'elle aurait administré aux six personnes décédées, qui "pour la plupart" étaient "âgées, voire très âgées", et souffraient "de pathologies lourdes". Et alors que la jeune femme n’aurait cependant pas reconnu avoir voulu les tuer, la source a précisé que "toute la difficulté dans cette affaire, c'est le problème de l'intention d'homicide".
L'employée était "fragile"
La jeune femme a éveillé les soupçons à la fin du mois dernier lorsqu’une pensionnaire de 84 est brutalement tombée dans le coma, avant de décéder deux jours plus tard. Ce jour-là, le médecin responsable de la maison de retraite"a constaté le coma d'une résidente dont la cause, après transfert aux urgences, n'a pu être clairement établie", a rapporté le centre hospitalier de Chambéry. Des analyses toxicologiques ont alors été effectuées et leur résultats ont été sans appel : "la présence de psychotropes en quantité supérieure à la dose thérapeutique normale" a été décelée, a également indiqué l’hôpital. Et ce dernier d’ajouter : "dès les résultats toxicologiques connus, la direction du centre hospitalier a saisi le procureur de la République qui a ouvert une enquête".
L’employée soupçonnée d’être à l’origine de ce décès et de cinq autres a été placée en garde à vue par la police judiciaire. Selon le vice-procureur, la jeune femme présentait une certaine "fragilité". L’enquête se poursuit.
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