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Les propriétaires prennent la fuite.
Déjà, fin septembre dernier, le Crédit Foncier annonçait ce troublant phénomène : la part de logements achetés pour être loués affichait un recul de 2%, puisqu’elle est passée de 16% à 14%.
Une tendance qui tend à se confirmer d’après le sondage réalisé par la plateforme de location Locservice.fr. ¾ des 1 300 bailleurs interrogés début décembre "n’envisagent pas d’investir sur le marché locatif cette année. Seulement 16% des sondés (contre 10% en 2015) semblent décidés à le faire", rapporte Le Figaro Immobilier.
D’après Richard Horbette, fondateur de Locservice.fr, "ce chiffre est tout de même encourageant étant donné les incertitudes tant fiscales, sociales qu’économiques. Notre pays a besoin d’augmenter son offre locative pour générer une baisse durable et saine des loyers".
Selon lui, le nouveau dispositif Denormandie, qui permet de défiscaliser son investissement locatif en échange d’un engagement à rénover, puis à louer des logements anciens, "va dans le bon sens". "C’est un geste écologique avec l’amélioration de la performance énergétique et un geste pour le pouvoir d’achat avec l’obligation des loyers plafonnés", indique-t-il au Figaro Immobilier.
Ce n’est en revanche pas le cas d’un autre dispositif, qui pourrait renforcer le détournement des investisseurs du marché locatif : l’encadrement des loyers. Initialement prévu en février, le décret d’application a finalement été repoussé au printemps.
Pour ne pas subir cette contrainte, 28% des bailleurs interrogés ont indiqué qu’ils pensaient à revendre leurs biens en location. 20% songent même à annuler leur projet d’investissement. Enfin, malgré le durcissement de la réglementation, 10% pourraient se tourner vers la location touristique de type Airbnb, "par souci de rentabilité", annoncent-ils.
"Cette fuite de propriétaires est une menace pour les habitants des grandes villes. En rétablissant l’encadrement des loyers, la mairie de Paris alimente ainsi indirectement le business d’Airbnb alors qu’elle continue de se battre contre ses abus", précise Richard Horbette.Et d’ajouter : "l ne faudrait pas que l’encadrement des loyers devienne la goutte d’eau de trop pour de nombreux bailleurs qui ne sont pas des multipropriétaires (1,5 bien en moyenne pour les utilisateurs de Locservice.fr) et investissent en bon père de famille. Il est important de maintenir les investisseurs privés dans l’immobilier locatif traditionnel, au risque d’assister à de nouvelles pénuries de biens. Ce qui, au final, pénalise les locataires".