©AFP
Selon les informations du Point, la marque "UMP" n'était plus protégée depuis mai 2013 et c'est François Fillon qui s'en serait récemment aperçu. L'ancien Premier ministre aurait ensuite entamé les démarches nécessaires pour y remédier.

François Fillon a en quelque sorte sauvé l’"UMP". Déposée en 2002 auprès de l’Institut national de la protection industrielle (INPI), la marque n’était plus protégée depuis mai 2013. En effet, et comme le révèleLe Point, le renouvellement de sa protection aurait dû être effectué dix ans après son dépôt, soit le 22 novembre 2012. Or, cette date correspond au moment où l’ancien Premier ministre et le député-maire de Meaux, Jean-François Copé, se sont livrés à une guéguerre interne pour la présidence du parti. Sans doute les ténors de l’UMP avaient alors plus important à gérer sur le moment et ont donc oublié d’entamer cette démarche de renouvellement.

Une surcharge de 120 euros à payerCitant l’INPI, l’hebdomadaire rapporte par ailleurs que les membres de l’UMP auraient dû opérer le renouvellement de la marque "dans les six mois précédant le dernier jour du mois anniversaire de dépôts" et que, le cas échéant, ils pouvaient encore le faire "dans un délai supplémentaire de six mois à compter du lendemain de la date d’échéance". En d’autres termes, ils auraient dû entamer la procédure de renouvellement de la protection de la marque "UMP" entre le 22 mai 2012 et le 22 mai 2013. Or rien n’a été fait et c’est François Fillon qui aurait récemment pointé cet oubli. Ainsi, l’ex-locataire de Matignon se serait ensuite chargé de réparer cet impair. Et alors que les délais étaient dépassés, en plus de la paperasserie, celui-ci a dû payer une surcharge de 120 euros. On ignore si François Fillon a pris cette somme sur son propre compte ou sur celui du parti. Mais toujours est-il que sans son intervention, le parti s’exposait au risque que "de petits farceurs (…) dépouillent le parti de la droite de son propre nom", souligne Le Point.

Vidéo sur le même thème : Pour François Fillon, la "disaparition" de l'UMP est désormais possible