Léa Salamé : les indiscrétions à savoir sur la reine du PAF© Berzane Nasser/ABACAabacapress
Léa Salamé est l'une des figures incontournables du PAF. Du petit écran à la radio, la jeune quadragénaire est sous le feu des projecteurs (et des critiques). Mais qui est-elle vraiment ? Quels sont ses petits secrets ? Planet vous dit tout.
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Ancienne polémiste, devenue coanimatrice avec Laurent Ruquier sur France 2, intervieweuse sur la matinale de France Inter... L'ascension fulgurante de Léa Salamé fait couler beaucoup d'encre, et à juste titre ! La journaliste quadragénaire sait mener de front des entretiens sans rien perdre de son mordant. Elle n'hésite d'ailleurs jamais à repousser les politiques dans leurs retranchements, quitte à jouer (régulièrement) la carte de la provoc. Un talent de fonceuse qui lui vaut parfois d'être sous le feu des critiques (parfois sexistes, rappelons à ce propos la récente polémique sur son côté "virevoltante et sexy" de Michel Field). Pour en savoir plus sur cette figure incontournable du PAF, Planet vous révèle quelques secrets insoupçonnés à son propos.

Léa Salamé a trouvé sa vocation grâce à son père

Léa Salamé sait depuis toute petite qu'elle est faite pour être journaliste politique... Cet intérêt, elle le doit notamment à son père, ancien ministre libanais de la Culture, politologue et professeur à Sciences Po Paris. En 2017, Ghassan Salamé est même nommé envoyé spécial à la tête de la mission pour la Libye par l'ONU. A son sujet, elle affirmera dans l'émission de Claire Chazal en 2020 : "Il était très dur, mon père. C’était un père oriental, mais étonnement très féministe. C’est très étonnant parce qu’il a eu deux filles et souvent, on lui parlait comme si on lui présentait des condoléances en disant 'Tu n’as pas eu de garçon…' et il disait ‘'Mais je m’en fous, de ne pas avoir eu de garçon, j’ai eu des filles et j’en suis fière, je veux qu’elles réussissent.'".

Très vite, elle sent que sa carrière se fera dans ce milieu : "Mon obses­sion, c’est mon travail. Je ne dois pas me plan­ter sur le fond, je dois être précise, exigeante. Ce n’est pas très glamour, mais c’est ma vie, mon ADN. Le jour­na­lisme me fait vibrer, c’est ça qui m’ex­cite" déclare-t-elle à Gala.

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Léa Salamé préserve jalousement sa vie privée

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La journaliste est une amoureuse... des relations longues ! En couple depuis l'âge de 15 ans, Léa Salamé aime sur la distance. Pourtant, elle n'est pas du genre à déballer sa vie privée sur les plateaux télé. En 2015, lors de la remise des prix des Femmes en or, elle aurait remercié un certain "Olivier" de la "supporter tous les jours".

Pourtant, début 2016, la journaliste est apparue avec Raphaël Glucksmann, l'essayiste et fils du philosophe André Glucksmann, main dans la main dans les rues de Paris. Une romance qui devrait apporter son lot de piquant puisque Léa Salamé a livré aux journalistes du magazine Elle, sa vision des relations amoureuses : "J’ai peur du couple, de la médiocrité, de l’ennui. Ça me tétanise" avant d'ajouter "J’aime les hommes qui se foutent de ma gueule, je n’aime pas les énamourés. Mais je ne suis pas un cadeau, je me lève à 5 heures, je travaille tout le temps et je ne sais pas habiter avec quelqu’un", indique la journaliste et mère de famille. 

Léa Salamé est sous le feu constant des polémiques

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Léa Salamé est une tête brûlée ! En marge de ses interviews coup de poing sur France Inter et de ses coups de gueule dans On n'est pas couché sur France 2, la journaliste prend des risques. En février 2016, elle est arrêtée au volant d'une voiture sans permis et sans assurance dans le VIIème arrondissement de la capitale. Après avoir été entendue par la police, elle écope d'une amende. Autre polémique, en 2013, lors d'un direct sur i-Télé, elle déclare en pensant n'être pas filmée : "J'ai fait péter le décolleté !"... Cette séquence pour le moins gênante, lui a valu de nombreuses railleries. 

Enfin, elle est accusée d'être (trop) proche des politiques, et surtout de François Hollande, avec qui elle aurait déjeuné plusieurs fois à l'Élysée. Le philosophe Michel Onfray a notamment dénoncé les dérives d'une telle connivence. Un argument balayé d'un revers de main par Léa Salamé : "Un déjeuner avec plusieurs journalistes de France Inter. Oui. Comme il est usuel pour toutes les rédactions. Et je vous invite à lire la revue Charles où je dis précisément que ce genre de déjeuners 'usuels' sont dangereux". Voilà qui est dit !

Léa Salamé a survécu aux attentats du 11 septembre

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Peu de gens l’ont su (jusqu’à maintenant), mais Léa Salamé est une rescapée des attentats du 11 septembre 2001. Un terrible drame perpétré par Al-Qaïda, touchant en plein cœur les États-Unis, plus précisément les deux tours jumelles du World Trade Center. À l’époque, la jeune femme était étudiante à Science Po et se trouvait dans le sud de Manhattan pour un échange avec la New York University.

À l’occasion des 20 ans de ce tragique événement, Léa Salamé est revenue sur ce jour qui a basculé sa vie dans un numéro spécial de l’émission On est en direct sur France 2. Installée aux côtés de son coanimateur Laurent Ruquier, celle qui se trouvait "à trois blocs du World Trade Center" a livré un récit poignant. Alors qu’elle pensait faire face à un incendie dans le bâtiment, elle a assisté avec effroi à l’effondrement de la première tour. "On a tous été propulsés par terre, jetés par terre, éraflés de partout", raconte la compagne de Raphaël Glucksmann en plateau.

Alors qu’elle "pense qu’on nous tire dessus", la Franco-libanaise se relève "péniblement" et court "pendant 45 minutes" jusqu’à son université pour rejoindre son dortoir et échapper aux tirs. "Je pense qu'il y a une guerre et qu'on nous shoote", confie-t-elle avant de retrouver sa colocataire Clémence en larmes. "T'es pas morte, t'es pas morte ?", lui lance-t-elle, puis de lui annoncer que "les tours sont tombées". Ce à quoi Léa Salamé ne rétorque interloquée. "Quelles tours, de quoi tu parles ? On est en train de nous tirer dessus".

Si la journaliste de France Inter est sortie à la fois indemne et traumatisée de cette catastrophe, elle ne souhaitait jamais revoir les images de ses propres yeux. "C'est la première fois, pour ces 20 ans, que je les regarde, sinon tous les 11 septembre, je ne les regarde pas", assure-t-elle avec émotion.