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Le 15 juin dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était agressée à Paris en pleine campagne des législatives. Son agresseur, Vincent Debraize, a écopé ce jeudi de trois mois de prison avec sursis et de 1000 euros d'amende.

Nathalie Kosciusko-Moret s’est dite "soulagée". Dans un communiqué, la conseillère de Paris a exprimé sa "satisfaction" après la condamnation de Vincent Debraize, maire de Champignolles (Eure), ce jeudi à trois mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende, a indiqué France Info.

Le 15 juin dernier, celui-ci avait violemment bousculé Nathalie Kosciusko-Morizet sur un marché à Paris alors qu’elle était en campagne pour les élections législatives. La bousculade avait valu une brève hospitalisation à l'ancienne députée de l'Essonne qui avait chuté et perdu connaissance.

Au moment de l’agression, Vincent Dezaire avait qualifié l'ex-ministre de l'Ecologie de "bobo de merde" et lui avait arraché des mains les tracts qu'elle était en train de distribuer.

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"Une attitude totalement contraire à la démocratie"

L’avocat de Nathalie Kosciusko-Morizet, Me Jean-Yves Dupeux, a salué la décision de la justice : "C’est une très bonne décision parce qu’elle sanctionne une attitude totalement contraire à la démocratie", a-t-il indiqué devant la presse, cité par Le Monde, avant d'ajouter : "Nathalie Kosciusko-Morizet a très mal vécu tout cela et elle est aujourd’hui très soulagée de savoir qu’elle a été entendue et qu’on a pris en considération les souffrances qu’elle a subies"

De leur côté, les avocats de Vincent Debraize avaient initialement plaidé la relaxe, jugeant les fait reprochés au maire de Champignolles, contestables. Me Antoine Lachenaud, l'un des avocats de ce dernier, envisage fortement que son client fasse appel du jugement, comme l’a souligné Europe 1.  

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