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Les élections législatives auront lieu les 11 et 18 juin prochains. En attendant, certains candidats se sont déjà fait remarquer, mais pas toujours dans le bon sens...
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Un candidat (LREM) tient des propos homophobes

 

Dans une vidéo datant de 2012, Olivier Serva, candidat dans la 1ere circonscription de Guadeloupe, mettait en avant sa chrétienté pour dire tout le mal qu'il pensait des rapports entre personnes de mêmes sexes.

"Être tolérant, ce n'est pas accepter l'intolérable. Et pour le chrétien que je suis, quand je lis la Bible, l'hétéronome, il est écrit qu'un homme couchant avec un homme ou une femme couchant avec une femme, c'est une abomination. (...) Évidemment, c'est un péché, la Bible le dit", déclarait-il le 24 octobre 2012 lors d'un débat sur le Mariage pour tous sur une chaîne locale. De même, il estimait que le fait d'avoir des parents homosexuels favorisait la propension au suicide des enfants.

Ses propos ont ensuite été condamnés par la classe politique. Mais c ontacté par Le Figaro, le président de la Commission nationale d'investiture d'En marche!, Jean-Paul Delevoye, n'a pas exclu de maintenir son investiture à Olivier Serva "s'il récuse ces propos". De son côté, Olivier Serva affirme que "ces propos sont sortis de leur contexte". "Il y a cinq ans, nous étions en plein débat sur la loi pour le Mariage pour tous. À l'époque, j'avais fait valoir mes convictions", affirmant que depuis, "de l'eau a coulé sous les ponts".

Un candidat LR a menti sur la mort de sa mère

 

Décidément, certains ne reculent devant rien... Pour justifier son retard à un rendez-vous avec des journalistes, Sébastien Ginet aurait prétexté le décès de sa mère des suites d'une longue maladie. Le candidat (LR) des Alpes-de-Haute-Provence voit ses soutiens le lâcher les uns après les autres depuis cette affaire.

Sébastien Ginet s'est quant à lui excusé dans un communiqué, cité par le quotidien La Provence. "Dans une campagne malsaine où je ne cesse d'être attaqué (...), je suis victime d'une grosse fatigue en même temps que d'une réelle déprime et j'ai commis un écart de langage en même temps qu'un mensonge pour me justifier, (ce) que j'ai aussitôt regretté mais il était trop tard", écrit le candidat, âgé de 30 ans.

Un candidat PS plagie un discours d'Emmanuel Macron

Martin Lagane, candidat socialiste dans la 9e circonscription de Paris, a repris de nombreuses propositions de "La République en marche", rapporte L'Express. Ainsi, parmi les mesures conjointes, on trouve : supprimer la taxe d'habitation pour 80% des Français, l'exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires, droit au chômage pour un salarié démissionnaire, la réduction du nombre de parlementaires d'un tiers, le Pass culture à 500 euros pour tous les jeunes de 18 ans, le plafonnement à 12 du nombre d'élèves par classe en CP et CE1 dans les écoles prioritaires ou encore la prise en charge à 100% les lunettes et les prothèses auditives et dentaires.

Un plagiat assumé par le candidat socialiste. "Je m'inscris pleinement dans la démarche d'Emmanuel Macron", assure au magazine celui qui a été le coordinateur de Manuel Valls à Paris pendant la primaire de la gauche. "J'ai repris le meilleur d'En Marche et le meilleur du PS", assure-t-il. Mais le comité local de LREM dans le 13e arrondissement de la capitale accuse le socialiste de "tromperie" et d'"indignité".

A Marignane, Jean-Marie Le Pen fait campagne contre le FN

C'est un duel à distance entre le père et la fille qui se trame dans la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône… En effet, Jean-Marie Le Pen a décidé de présenter un candidat alors que le parti de Marine Le Pen a déjà investi son candidat, Jean-Lin Lacapelle. Il devra notamment affronter Jacques Clostermann , fils du résistant Pierre Clostermann, un temps membre du Front national, candidat sous l'étiquette "Union des patriotes".

"Je n’ai pas à respecter les consignes du FN puisque j’en ai été exclu", a affirmé de son côté Jean-Marie Le Pen devant les journalistes, rapporte 20 minutes.

Un candidat LREM comndamné par le passé

Le candidat Pierre Cabaré, qui devait porter les couleurs de LREM à Toulouse, vient de voir sa candidature annulée par les instances d'"En Marche !", rapporte Ladépêche. En cause, sa condamnation en 2003 à une peine d'inéligibilité d'un an. 

Pour rappel, en janvier dernier, Emmanuel Macron avait mis en place des critères d’exigence pour candidater sous la bannière de son parti. Parmi ces critères, le président avait indiqué qu’" aucun candidat ne devra avoir de casier judiciaire ni avoir subi de peines d’inéligibilité."

Une candidate LREM épinglée pour falsification de diplôme

Le journal La Voix du Nord a révélé mercredi qu'une candidate de La République en marche, dans le Nord, avait été condamnée en 2011 pour faux et usage de faux lorsqu'elle était étudiante. La falsification de diplôme avait valu à Houmria Berrada, en 2010, un renvoi de l'école des avocats de Lille. Une affaire qui s'ajoute à une récente maladresse dans le financement de sa campagne, déjà relayée dans la presse locale.

"Inconnue du grand public, tentative de décrédibilisation en cours... On m'avait dit qu'il fallait s'attendre à des coups... Mais j'encaisse...", a commenté la candidate sur Twitter après la publication de l'article. Selon La Voix du Nord, Houmria Berrada dément et assure que cette condamnation ne figure pas sur son casier judiciaire, transmis comme celui des autres candidats aux responsables de la République en marche.

Contacté, le mouvement explique avoir demandé à la candidate de se rendre au greffe du tribunal de grande instance pour consulter le bulletin 2 de son casier judiciaire. "Nous attendons des éléments matériels de sa part avant de prendre une décision", assure-t-on du côté du parti.

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