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Le magazine l'Express revient sur ces trois personnes qui, telles des grenades dégoupillées, pourraient éclater dans les mains du président des Républicains.
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Jérôme Lavrilleux

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Le magazine l'Express passe en revue les (anciens ?) proches de Nicolas Sarkozy qui pourraient se révéler des éléments perturbateurs pour le président des Républicains.

Le premier d'entre eux est Jérôme Lavrilleux, l'ancien directeur de campagne du candidat Sarkozy pendant la présidentielle de 2012. Dans une interview à l'Obs mardi dernier, Jérôme Lavrilleux égratigne son ancien mentor. "Les comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire "Bygmalion", mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy." Il est vrai que Jean-François Copé avait prévenu en juin 2014 : "Vous virez Lavrilleux, soit, mais faites gaffe, c'est une grenade dégoupillée." 

L'Express prévient : "Jérôme Lavrilleux n'a pas fini de faire planer la menace sur l'ancien chef de l'Etat" et "à l'intention de jouer avec les nerfs de Nicolas Sarkozy."

Nadine Morano

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Entre l'eurodéputé et le président des Républicains, tout allait pourtant au mieux jusqu'à ce que Nadine Morano parle de "la race blanche"... Depuis, cette dernière ne mâche plus ces mots à l'égard de Nicolas Sarkozy suite à son éviction comme tête de liste aux régionales, et promet même de le "dézinguer". Et Nadine Morano de rappeler à son ancien patron à l'Elysée que celui-ci était aussi expert en écart de langage, lui rappelant son "Casse toi pov' con". En attendant, l'eurodéputé a promis d'écrire un livre suite à cette polémique, un livre qui va "en défriser plus d'un", promet-elle.

Patrick Buisson

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L'ancienne éminence grise de Nicolas Sarkozy est tombé en disgrâce quand furent révélés les enregistrements secrets que celui-ci faisait à l'insu de l'ancien président de la République. Mais cette disgrâce pourrait revenir comme un boomerang vers le président des Républicains. "Sarkozy s'est fait un ennemi mortel. Il l'a humilié. Buisson le hait, dit qu'il n'y a que le fric qui l'intéresse. S'il a des grenades dégoupillées, elles vont tomber.", sinquiètait un sarkozyste en septembre 2014 dans le Parisien.

Et le mois suivant, la menace tombe lorsque Patrick Buisson déclare à l'Obs: "Je me tais jusqu'au jour où je ne me tairai pas." En attendant, "la menace d'un livre où il reviendrait sur ses années à l'Elysée plane au-dessus de Nicolas Sarkozy.", indique l 'Express.