AFP
Consonne, voyelle... De toute évidence, le Premier ministre a le don de se faire remarquer et de se mélanger les pinceaux lorsqu'il prononce un discours...

Au rythme d'un lapsus par mois actuellement, Edouard Philippe commence, il est vrai, à battre quelques records de dérapages drôles et incontrôlés lorsqu'il parle en public. Alors qu'il était en train de prononcer un discours portant sur la stratégie nationale concernant l'autisme, il s'est fendu, tel que le souligne LCI, d'un savoureux lapsus en confondant les mots "concertation" et "contestation".

"C’est pour amorcer des changements majeurs pour les personnes autistes que le président de la République a ouvert en juillet une vaste contest… Concertation. Qui peut-être après tout est une contestation" a-t-il poursuivi, tout à fait conscient d’avoir ripé.

A lire aussi : Blague au gouvernement : Edouard Philippe a offert un poulet (vivant) à Christophe Castaner

Concours de ripes

Sous les rires de l'assemblée présente ce jour là, Edouard Philippe n'a, dans la foulée, pas hésité à rebondir sur cette impair linguistique sur le ton de l'humour : "Nous avons une compétition avec madame la ministre des Solidarités et de la Santé pour savoir lequel d’entre nous prononcera le lapsus linguae le plus frappant", a-t-il alors indiqué.

De fait, il faisait référence à la récente intervention d'Agnès Buzyn dans l'hémicycle. Laquelle avait prononcé le mot "retraités" au lieu de "députés". Une "compétition" que le Premier ministre aspire visiblement à gagner. "Je crois, madame la ministre, que cette compétition est en cours. Je vais essayer de faire en sorte de remporter la palme aujourd’hui", a-t-il précisé.

"La France est une nation qui veut continuer à..."

Et il se pourrait qu'il soit en bonne voie (ou voix au demeurant). Ce, pour la bonne et simple raison qu'Edouard Philippe avait déjà, mi-mars, entamé cette bataille linguistique de haut vol en plaçant la barre haute, très haute. Tandis qu'il prononçait, cette fois, un discours devant le gratin du rugby hexagonal, relève LCI, il avait alors indiqué ceci : "Et parce que la France est une nation qui veut continuer à sucer..." en lieu et place de : "La France est une nation qui veut continuer à susciter des grands champions". Il avait ajouté, quelques jours plus tard, que, de toute évidence, le doute l'habitait... CQFD ?