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Incapable de marcher seul, peinant à maintenir son équilibre... Ce politique fait l'objet de nombreuses critiques depuis jeudi dernier et les vidéos qui le montrerait prétendument "ivre".

Sommet de l’OTAN : incapable de marcher seul, ce politique fait polémique

C’est un véritable scandale. "Une performance honteuse", même, estime sur twitter le député eurosceptique allemand Martin Reichardt. Au sommet de l’OTAN, qui se tenait le jeudi 12 juillet, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, est apparu titubant, incapable de marcher seul. Plusieurs vidéos en attestent.

Tour à tour, des chefs d’Etat épaulent le sexagénaire, lui offrant une main ou un soutien. Selon les vidéos on peut voir les présidents Finlandais, Français ou Ukrainien l’aider à conserver son équilibre.

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Pour de nombreux internautes Jean-Claude Juncker était tout simplement ivre. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le reproche lui est formulé, comme souligne le site d’information belge La Libre.be. Il serait effectivement décrit comme un alcoolique depuis 2014. En décembre 2017, des vidéos similaires étaient publiées sur la toile.

Sommet de l’OTAN : Jean-Claude Juncker était-il ivre ?

Toutefois, le président de la Commission dément fermement avoir été ivre lors du sommet de l’OTAN. Il a dit souffrir d’une "sciatique qui affecte parfois ses mouvements", rapporte la RTBF. Une version confirmée par plusieurs politiciens européens, comme le Premier ministre portugais, Antonio Costa "Monsieur Juncker souffre de maux de dos", commence-t-il avant d’explique que "il n’a pas de problème de santé grave pour ce que j’en ai appris, mais il a un problème de dos depuis un certain temps". Son homologue néerlandais, Mark Rutte, a également confirmé.

Certains observateurs, comme Jean Quatremer demeurent sceptiques. Ils pointent du doigt l’absence de communication antérieure au sujet de la santé du président de la Commission.

Toutefois, ce n’est pas la première fois que Jean-Claude Juncker aborde le sujet. En juin dernier – très récemment donc – il avait été ammené à s’exprimer devant le Sénat irlandais. A ce moment, rappelle France Info, il avait déjà fait montre de difficultés notables de déplacement. "Je ne suis pas saoul, j’ai une sciatique", avait-il déclaré alors, avant de poursuivre : "Je préférerais être saoul !"