Prise d’otages au Kenya : le commando islamiste est international©AFPAFP
Alors que l'attaque du centre commercial de luxe de Nairobi (Kenya) se poursuit depuis samedi, les autorités locales ont indiqué que parmi les membres du commando figurent des Américains et une Britannique. Plus de détails.

© abacapressLes échanges de tirs se poursuivent ce mardi dans le centre commercial Westgate de Nairobi (Kenya). Alors que quasiment plus aucun otage ne se trouverait à l’intérieur du bâtiment, les autorités kényanes ont lancé un nouvel assaut pour tenter de maîtriser le commando islamiste retranché dedans. Entamée samedi après-midi dans ce centre commercial de luxe de la capitale Kényane, cette attaque à la grenade et à l’arme automatique a fait au moins 62 morts, autant de portés disparus et près de 200 blessées.

Les Américains auraient moins de vingt ansCette prise d’otages serait par ailleurs l’œuvre d’un commando d’insurgés islamistes shebab disant agir en représailles de l'intervention militaire kényane lancée fin 2011 en Somalie, et notamment composé de plusieurs Américains et d’une Britannique. D’après la ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, qui s’est exprimée sur la chaîne américaine PBS, la Britannique avait déjà commis des actes terroristes similaires "à de nombreuses reprises". Les policiers locaux ont ensuite ajouté que cette femme pourrait être la Britannique Samantha Lewthwaite, dont l’époux et kamikaze est décédé dans les attentats du 7 juillet 2005 à Londres. Les Américains seraient, quant à eux, âgés entre 18 et 19 ans. "D'origine somalienne ou arabe", ils " vivaient aux Etats-Unis, dans le Minnesota et dans un autre endroit", selon la ministre.

La fin de l’assaut ?"Nous contrôlons le Westgate", a assuré peu avant minuit le ministère de l'Intérieur sur son compte Twitter avant d’ajouter : "Nos forces passent au peigne fin un étage après l'autre, à la recherche des personnes qui auraient été oubliées (…) Nous pensons que tous les otages ont été libérés". Un peu plus tôt, le porte-parole du gouvernement, Manoah Esipisu, avait affirmé que les forces spéciales kényanes ne rencontraient plus aucune "résistance" dans le bâtiment et que plus de 10 suspects avaient été arrêtés pour subir un interrogatoire.Des informations qui pourraient signifier la fin prochaine de cette vaste attaque meurtrière. Mais avant de l’annoncer, les autorités doivent non seulement avoir la certitude que tous les otages ont été libérés et mais également qu’aucun assaillant ne se trouve retranché dans le bâtiment de plusieurs étages. Ce ne serait plus qu'une question d'heures.