Moha La Squale : le rappeur français condamné à six mois de détention à domicile©mohalasqualeCapture Instagram
En juin dernier, le rappeur Moha La Squale avait été interpellé par la police pour "refus d'obtempérer aggravé", "outrage à agent dépositaire de l'autorité publique" ainsi que "rébellion" à la suite d'un contrôle routier. Ce 15 avril, il vient d'être condamné à six mois de détention à domicile. Explications.

Moha La Squale condamné à de la détention à domicile

Les déboires judiciaires se multiplient pour le rappeur Moha La Squale. Comme le rappel LCI, ce 15 avril 2020, l'artiste de 26 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique à la suite d'une affaire qui remonte à l'année dernière.

En juin 2020, le rappeur avait été arrêté par la police pour "refus d'obtempérer aggravé", "outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique" et "rébellion". Ce sont les policiers qui, lors d'un contrôle de routine, se sont aperçus qu'il faisait déjà l'objet d'un mandat de recherche pour "refus d'obtempérer aggravé" à la suite d'un rodéo sauvage survenu un mois auparavant durant lequel il avait échappé aux policiers. Arrêté dans le XVIIIe arrondissement de Paris, il a été placé en garde à vue avant d'être libéré.

Des policiers indemnisés

En mars 2021, le procureur de Paris avait requis une peine de 10 mois de détention à domicile sous surveillance électronique à son encontre. Comme le rappel Non Stop People, ce sera finalement une peine de six mois de détention à domicile ainsi que des amendes (comprises entre 400 et 500 euros) à verser aux trois policiers qui s'étaient portés partie civile.

Interrogée dans l'émission Non Stop Info, l'avocate de Moha La Squale, Me Elise Arfi, avait réagi au verdict. "Satisfaite, c'est beaucoup dire parce qu'on soulevait la nullité dans ce dossier car on considère que les motifs de l'interpellation n'étaient pas clairs. Quand il y a une condamnation, on est rarement satisfait. Mais s'il y a un motif de satisfaction à avoir, c'est quand même de reconnaître que le tribunal a rendu une condamnation qui est beaucoup plus basse que ce qui avait été demandée par le parquet", avait-il expliqué et d'ajouter : "C'est une peine qui existe dans le droit pénal depuis 2019 et qui permet au tribunal, quand une personne présente tous les gages d'insertion - bénéficiant d'un domicile, d'un travail fixe - de lui permettre d'être directement placé sous bracelet électronique". L'artiste est également visé par une enquête pour violences, séquestrations et violences sexuelles à l'encontre de ses ex-compagnes.