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Alors que l'UMP est en plein coeur de la tourmente et que les rumeurs sur un potentiel retour en politique de Nicolas Sarkozy vont bon train, Alain Juppé, lui, gronde et dénonce.

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Quand ce n'est pas Laurent Wauquiez qui se voit traité de "connard" dans les médias par le maire de Bordeaux, c'est Nicolas Sarkozy qui en prend pour son grade. "Il a passé son temps à nous dire, entre 2007 et 2012, que lorsque l'on est immobile on devient une cible. Alors, aujourd'hui, il a décidé de bouger en faisant annoncer par ses proches sa candidature à la présidence de l'UMP car il se rend compte qu'il peut devenir une cible avec l'affaire Bygmalion. Ces 11 millions de surfacturations ont servi à financer sa campagne. Ca va être compliqué, pour lui, de se contenter de dire qu'il n'était pas au courant.", rapporte Le Canard Enchaîné d'après des propos tenus par Alain Juppé. Cette affaire ne semble, pour autant, pas désarçonner l'ex-chef d'Etat qui continue, lui, de proclamer son innocence dans cette histoire de fausses factures.

Véritable sauveteur de l'UMP ?"L'affaire Bygmalion ne me concerne absolument pas", a dit Nicolas Sarkozy, indique l'hebdomadaire. Bien que légalement responsable des fonds engagés dans sa campagne, l'ancien président de la République ne s'estime pas pour autant responsable de ce tollé. Il pourrait donc bien marquer son retour sur la scène politique d'ici septembre, pour le plus grand plaisir de Nadine Morano mais, au grand dam de l'ancien ministre. 

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