Immobilier : obtenir des taux à moins de 1%, c’est possible !IllustrationIstock
Les taux sont une nouvelle fois au plus bas. Et cela profite à certains emprunteurs. Pourriez-vous en faire partie ?
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Obtenir des taux à moins de 1%, c’est possible : des nouveaux records

Les taux flanchent encore en ce mois de mars. Tel est le constat des derniers baromètres publiés par les courtiers en crédit. Les niveaux de la fin 2016 ont d’ailleurs été battus. Hors assurance, les taux pour le mois de mars sont d’1,35% sur 15 ans, d’1,55% sur 20 ans et d’1,75% sur 25 ans : "Les grilles tarifaires des banques font état de baisses assez franches, comprises entre 0,05% et 0,15% selon les établissements. C'est la première fois depuis quelques mois qu'au-delà des décotes enregistrées sur le terrain, les taux affichés dans les barèmes sont également en baisse", remarque Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

Une aubaine pour les emprunteurs. Certains ont même pu bénéficier de taux inférieurs à 1 %, rapporte Challenges.

Obtenir des taux à moins de 1% c’est possible : certains y sont parvenus

Ces derniers mois, dans les quatre coins de l’hexagone, différents profils sont parvenus à signer un crédit affichant un taux imbattable.

A Aubagne (Bouches-du-Rhône), par exemple, un primo-accédant percevant 7 000 euros de revenus mensuels, a souscrit un emprunt de 250 000 euros sur 15 ans, à 0,90%, avec un apport de 50%.

Grâce à des revenus de 6 800 euros mensuels, un apport du montant des frais et 80 000 euros d'épargne, un couple de hauts fonctionnaires a pu emprunter 280 000 euros à 0,60% sur 15 ans, pour s’offrir leur résidence principale à Laval (Pays de la Loire).

Un autre couple Clermontois aux revenus mensuels de 5 800 euros a obtenu un crédit de 239 000 euros à 0,95% sur 20 ans, pour réaliser un investissement locatif. Et ce, sans apport !

Obtenir des taux à moins de 1% c’est possible : comment faire ?

Pour espérer bénéficier de taux aussi attractifs, certains critères doivent être respectés.

Les revenus mensuels doivent tout d’abord être supérieurs à 5 000 euros, notamment pour les primo-accédants. Si tel n’est pas le cas, il faut pouvoir justifier d'un apport personnel important et d'une bonne capacité d'épargne.

Le temps d’emprunt joue aussi beaucoup. Visez de préférence une courte durée. Enfin, malgré des exceptions, l’âge a aussi son importance. Les jeunes ont en effet plus de chance de bénéficier de taux avantageux. Mais les retraités avec un apport important sont tout autant susceptibles d’obtenir des taux "canons". Et ce, quel que soit le projet : résidence principale ou secondaire, investissement locatif…