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Après moult discussions à ce sujet, l'UMP a finalement décidé de ne pas faire l'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy. A la place, le parti d'opposition a choisi d'organiser un simple débat sur une demi-journée.

© abacapressL’UMP a revu sa copie. Alors que l’idée d’un inventaire des années Sarkozy avait divisé l’UMP au cours de l’été, le parti d’opposition a finalement décidé d’y renoncer, préférant organiser un modeste "débat". Une décision prise par Jean-François Copé, lequel s’était pourtant engagé en août dernier à organiser "un débat sérieux et objectif sur la question". Malgré cette promesse, le président de l’UMP a finalement opté pour une convention à la dénomination vague qui se tiendra ce jeudi après-midi au siège de l’UMP à Paris. Sans doute pour tenter de contenter à la fois les opposants et les partisans d’un "inventaire détaillé". "Ce n'est en rien un inventaire, au pire, c'est une évaluation, au mieux une préparation", a d'ailleurs souligné Geoffroy Didier, le fondateur de la Droite forte. Pas sûr donc que le "débat" de ce jour satisfasse les ténors qui réclamaient ardemment que soit étudiées à la loupe les années Sarkozy.

"Un inventaire à la sauvette"Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs décliné l’invitation à l’instar de François Fillon – bien que celui-ci n’assiste jamais aux conventions de l’UMP -, de  Laurent Wauquiez  qui dénonce "un inventaire à la sauvette en trois heures" et de Valérie Pécresse qui ne s’imagine pas pouvoir porter "un regard lucide" sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy en seulement une demi-journée. "Copé est malin. En l'étouffant dans l'oeuf, il a tué l'inventaire de ceux qui le réclamaient pour mieux tuer Sarkozy", s’est quant à lui réjoui un sarkozyste. Car même si la candidature de Nicolas Sarkozy pour la prochaine élection présidentielle n’en est encore qu’au stade de la rumeur, la décision prise par le président de l’UMP a fait en sorte de ne pas ternir son image.

Plusieurs tables rondes seront ainsi organisées au cours de l'après-midi. Celles-ci aborderont notamment les thème de la compétitivité, de l’emploi, de la sécurité,de la place de la France dans l'Europe et dans le monde et de la cohésion nationale.