
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
© AFPCela fait 21 ans qu’Alexandre Loukachenko est au pouvoir en Biélorussie, et ce n’est pas près de s’arrêter. Avec plus de 80 % des voix, celui qui est présenté comme le dernier dictateur d’Europe, vient de rempiler dimanche pour cinq années au dépend de son opposante, Tatiana Korotkevitch.
Si la Biélorussie est une "république présidentielle", le pays a tout l’air d’une dictature : presse muselée, opposants emprisonnés, droits de l’Homme bafoués, etc. Et la situation n’est pas prête de changer dans le pays puisque Nikolaï, alias "Kolia", le fils illégitime du dictateur, est annoncé comme le successeur de son père, malgré ses deux demi-frères plus âgés.
Le garçon de 11 ans est ainsi régulièrement mis en avant par son père et a déjà rencontré le pape, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Hugo Chavez. En septembre dernier, il posait encore sur la photo officielle en compagnie de son père et des époux Obama après être allé siégé… à l’ONU. Le petit blondinet serait connu dans le pays "pour le dédain dont il fait preuve à l’égard du petit personnel ou même de ses propos grands frères.", note Métronews.
© AFP
Dans un autre genre, Teodorin Obiang, le fils du dictateur de la République de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, est connu pour ses frasques.
Le dictateur africain est au pouvoir depuis presque 33 ans, réélu tous les sept ans avec au minimum 96 % des voix. Son fils aîné, Teodorin, serait lui aussi bien parti pour succéder un jour à son père. Mais le fils du dictateur défraie régulièrement la chronique pour ses dépenses mirobolantes. Dans un reportage de Zone interdite, diffusé sur M6 en 1998, on peut le voir baigner dans le grand luxe dans un hôtel sur les Champs-Elysées. Mais Teodorin écume aussi les grandes capitales du monde (Paris, Londres, Rio, etc.) où il achète plusieurs villas et voitures onéreuses.
En 2010, le fils du dictateur est d’ailleurs impliqué dans l’affaire dite des "biens mal acquis". Teodorin aurait profité de 71 millions de dollars provenant de détournements de fonds publics pour faire divers achats dont un yacht à 38,5 millions de dollars. Suite à cette affaire, plusieurs biens de Teodorin sont saisis à Paris.
A noter que ce dernier est propriétaire de plusieurs entreprises dans le secteur forestier et du BTP en Guinée équatoriale et qu’en tant que fils d’un dictateur régnant sur un pays gorgé de pétrole, celui-ci serait milliardaire.
Vidéo sur le même thème : La France "toujours du côté des dictateurs", l'étrange lapsus de Sarkozy