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Donald Trump n'est pas connu pour sa finesse. En effet, le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis multiplient les sorties polémiques. La dernière en date : il a proposé d'interdire aux musulmans d'entrer sur le sol américain.
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Une "fermeture totale des États-Unis" aux musulmans

Peu après le massacre de San Bernardino (Californie), Donal Trump a formulé une nouvelle sortie polémique en déclarant vouloir interdire l’entrée du pays aux musulmans. "Nous devons déterminer d'où vient cette haine et pourquoi elle existe, a-t-il déclaré dans un communiqué. Jusqu'à ce que nous soyons en mesure de comprendre ce problème et la dangereuse menace qu'il représente, notre pays ne peut être victime d'horribles attaques par des gens qui ne croient qu'au djihad, et n'ont aucun sentiment de raison ou de respect pour la vie humaine."

"Il y a des lieux à Londres et ailleurs qui sont si radicalisés que les policiers y craignent pour leurs vies"

Le retour des "no go zones". Suite à ses propos sur les musulmans, Donal Trump a déclaré que certains quartiers parisiens et londoniens étaient devenus trop dangereux pour les policiers. "Paris n’est plus la ville sécurisée qu’elle était. Il y a des quartiers qui sont radicalisés, où la police refuse d’aller. Ils sont terrifiés. (…) Il y a des lieux à Londres et ailleurs qui sont si radicalisés que les policiers y craignent pour leurs vies", a-t-il affirmé lors d’une interview sur MSNBC.

"J’ai vu le World Trade Center s’effondrer, et j’ai vu Jersey City, dans le New Jersey, où des milliers et des milliers de gens ont acclamé l’effondrement de l’immeuble"

Donald Trump en est sûr : des milliers d’habitants de Jersey City (New Jersey) ont célébré les attentats du World Trade Center en septembre 2011. Même si de très nombreux journalistes américains ont démontré qu’il mentait, le milliardaire n’est visiblement pas décidé à revenir sur ses propos. Il s’en est d’ailleurs récemment pris au journaliste Serge Kovaleski. Ce dernier l’accusant de mentir, le milliardaire a réagi en le singant devant une foule lors d'un meeting. Problème, le journaliste souffre d’arthrogrypose, une maladie congénitale réduisant fortement la mobilité des articulations.

"Je ne veux pas utiliser le mot 'niquer', mais j’ai bien niqué Kadhafi"

Le magnat de l’immobilier s'est vanté, en mars 2011, d'avoir réussi à arnaquer l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. "Je lui ai loué une partie d’un terrain. Il m’a payé plus pour une nuit que ce que valait le terrain pour deux ans, s’est-il félicité. Et puis je ne l’ai pas laissé utiliser ce terrain. C’est ça qu’on devrait faire ! Je ne veux pas utiliser le mot 'niquer', mais je l’ai niqué."

"Une source 'extrêmement crédible' a appelé mon bureau et m’a dit que l’acte de naissance de Barack Obama est un faux"

Vidéo du jour

Donald Trump ne rate jamais une occasion pour s’en prendre à Barack Obama. Le plus sérieusement du monde, il déclarait en août 2012 que l’acte de naissance du président américain était un faux. Pourtant, quelques jours avant, le principal concerné avait publié son document officiel afin de faire taire les rumeurs.

"Robert Pattinson ne devrait pas reprendre Kristen Stewart. Elle l’a trompé comme une chienne et elle le fera encore. Vous allez voir !"

En bon fan de Twilight, le candidat à la primaire républicaine n’a pas hésité à donner son avis sur le couple que formaient Robert Pattinson et Kristen Stewart en 2012. La délicatesse n'est visiblement pas son fort.

"Arianna Huffington est laide, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur"

En 2012, Donald Trump s’en est pris à la fondatrice du Huffington Post. Dans un message publié sur Twitter, il déclarait alors : "Arianna Huffington est laide, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je comprends tout à fait que son ex-mari l’ait quittée pour un homme. Il a pris la bonne décision".

Les immigrés mexicains, des dealers et "des violeurs"

Totalement contre l’immigration mexicaine, Donald Trump n’y va pas de main morte pour qualifier cette tranche de la population. D’après lui, le Mexique enverrait "des personnes qui ont beaucoup de problèmes, et qui rapportent ces problèmes" aux Etats-Unis. "Ils apportent des drogues. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs", a-t-il ensuite ajouté. Rien que ça !

"Je construirai un grand, grand mur à la frontière sud et je le ferai financer par le Mexique"

Donald Trump n'est pas particulièrement fan de ses voisins mexicains et il le fait savoir. Sa solution pour lutter contre le trafic de drogue en provenance du Mexique : construire "un grand mur à la frontière" et le faire "financer" par... le Mexique !

"Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre l'industrie américaine non-compétitive"

C’est bien connu : le réchauffement climatique est une invention destinée à déstabiliser les Etats-Unis. C’est en tout cas ce que semble penser Donald Trump. La faute à qui ? Aux Chinois bien entendu !

"C’est quand, la dernière fois qu’on a battu la Chine lors d’un accord commercial ? Moi je bats la Chine tout le temps. Tout le temps"

Le milliardaire ne semble pas apprécier la Chine outre-mesure. Il l’a encore prouvé en se vantant d’être meilleur dans les affaires que les Chinois.

"Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ?"

Voici la dernière pique envoyée par Donald Trump à sa concurrente démocrate, Hillary Clinton. Une référence misogyne à la relation entretenue par Bill Clinton et sa secrétaire Monica Lewinsky lorsque ce dernier était encore président des Etats-Unis.

"Une partie de ma beauté, c’est que je suis riche"

No comment !

"John McCain est un héros de guerre parce qu’il a été capturé... J’aime les gens qui n’ont pas été capturés"

Pour Donald Trump, le sénateur américain John McCain ne peut être un héros de guerre pour la simple et bonne raison qu’il s’est fait capturer lors de la guerre du Vietnam.

"J’ai des amis musulmans, ce sont des gens très bien, mais ils savent qu’il y a un problème, et on ne peut plus le tolérer"

Afin de se dédouanner de toute forme de racisme, de nombreux politiques ont, par le passé, évoqué un ou une amie d'origine étrangère. Donald Trump n'échappe pas à la règle même s'il s'en sert pour mieux les enfoncer.