Angela Merkel : le doigt d’honneur de son adversaire met de l’ambiance dans la campagne électoraleabacapress
Dans une dizaine de jours, les Allemands seront appelés à voter pour les législatives. En attendant Angela Merkel et Peer Steinbrück, son adversaire, exposent chacun leurs idées. Ce dernier pose en Une d'un magazine en faisant un doigt d'honneur. De quoi animer le débat.

© abacapressQui de Angela Merkel, qui brigue son troisième mandat, ou de Peer Steinbrück, sortira vainqueur de la course à la chancellerie ? Les Allemands devront faire leur choix dans une dizaine de jours. Pour les candidats aux législatives, c’est donc le moment où jamais de se montrer convainquant et de présenter ses idées clairement. Un débat qui ne devrait pas manquer d’être animé si l’on croit une photo de Peer Steinbrück parue ce jeudi en Une du magazine Süddeutsche Zeitung. « Parler franchement n’a pas toujours besoin de mot »Le candidat social-démocrate dégaine en effet un doigt d’honneur. Un geste qu’il assume et qu’il revendique. Le cliché a été pris pendant une séance photo réalisée pour l’interview « muette » hebdomadaire du magazine, dont Peer Steinbrück était l’invité. Le concept est simple : la personne interrogée ne peut répondre aux questions que par un geste. Si son porte-parole a essayé d’empêcher la publication de cette photo, le candidat du SPD a lui au contraire insisté pour qu’elle soit publiée. « Parler franchement n’a pas toujours besoin de mot. Par exemple quand on est constamment interrogé sur des choses ennuyeuses au lieu d'être interpellé sur les questions vraiment importantes » a-t-il ainsi justifié sur son compte Twitter. Des réactions plus ou moins amuséesReste que l’image ne manque pas de susciter réactions et commentaires. Le président du parti social-démocrate tente de calmer le jeu. « M. Steinbrück a montré ses émotions de façon ironique dans une interview-photo ironique » a ainsi estimé Sigmar Gabriel. Mais d’autres ont nettement moins d’humour. « Un tel geste n’est pas possible de la part d’un candidat à la chancellerie » a de son côté déclaré Philipp Rösler, le ministre de l’Economie. Les derniers débats risquent d’être pimentés.