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A quelques heures de l'expiration du délai, le Congrès a finalement trouvé un compromis sur la question de la dette américaine. Bien que provisoire, cet accord salutaire évite ainsi aux Etats-Unis de se retrouver en situation de défaut de paiement.

© abacapressLes Etats-Unis, et le reste monde, peuvent à nouveau respirer. Après près de quinze jours d’affrontement, et à quelques heures seulement de l’expiration du délai, républicains et démocrates ont finalement trouvé un compromis sur la question du budget. Un accord plus que salutaire qui évite à la première puissance économique mondiale de se retrouver en situation de défaut de paiement. Un cas de figure qui n’aurait pas manqué de provoquer un nouveau chaos sur les marchés financiers.Un accord attenduC’est grâce au Sénat, à majorité démocrate, qu’un accord a pu être trouvé. Ce compromis a ensuite été validé par la Chambre des représentants. Les élus doivent maintenant voter le texte définitif pour que Barack Obama puisse le promulguer au plus vite. Le président américain, qui s’est montré ferme tout au long de la bataille, s’est dit « heureux » de cette solution et appelle tous les agents fédéraux à reprendre le travail. Il a toutefois indiqué qu’il faudrait désormais au gouvernement regagner la confiance du peuple américain (en 2 semaines, les républicains ont perdu 20 points dans les sondages), et qu’il fallait « cesser de gouverner de crise en crise ».La crise loin d'être terminéeReste que l’accord trouvé au Congrès n’est que provisoire. Les élus se sont en effet mis d’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine que jusqu’au début de l’année prochaine : le compromis ne permet en effet au gouvernement des Etats-Unis de fonctionner que jusqu’au 15 janvier 2014. Il faudra donc d’ici là que républicains et démocrates se remettent au travail pour trouver un accord budgétaire à long terme. Et les discussions s’annoncent agitées. C’est surtout l’extrême-droite du parti républicain, qui a conduit à ce blocage : le Tea Party voulait en effet conditionner le vote du budget à la suspension de l’Obamacare, lé réforme du système de santé votée en 2010. Certains doutent déjà que les élus arrivent à se mettre d’accord et craignent que le même problème ne pose à nouveau en janvier.