Chine : leurs employeurs les forcent à manger des cafardsImage d'illustration - RAUL ARBOLEDA / AFPAFP
En Chine, il ne fait pas bon ne pas respecter ses objectifs commerciaux…

Chine : des employés forcés à boire leur urine ?

Les employés chinois n’ont qu’à bien se tenir pourrait-on croire à la lecture de cette nouvelle ! Dans le sud du pays, à Zunyi dans la province de Guizhou, des salariés ont été sévèrement punis par leurs employeurs. Ces derniers les ont notamment forcés à ingurgiter des cafards. Leur crime ? Ils n’avaient pas rempli leurs objectifs de vente, rapporte le South China Morning Post. Une vidéo, qui a depuis été supprimée, corroborait les faits décrits par les employés, effrayés par de telles méthodes de management. L’employé, qui s’est plaint sur le réseau social chinois Weibo, a posté une vidéo dans laquelle on pouvait voir un homme torse nu se faire fouetter par son patron au centre d’une pièce. On voit également des personnes boire un liquide jaune, qui pourrait être de l’urine.

Punitions humiliantes : des patrons inventifs

Le journal local Zunyi Yaowen a, lui, publié le SMS fleuri d’un patron : "Si l’objectif de vente n’a pas été atteint d’ici la fin du mois, le chef d’équipe devra manger trois cafards pour chaque vente ratée". D’autres témoignages ahurissants ont rapporté que ce type de sanctions était bel et bien en vigueur en Chine dans cette entreprise, dont on ne connaît pas le nom. Certains messages publiés également par le journal décrivent d’autres punitions humiliantes, allant de boire du vinaigre à vendre des serviettes hygiéniques dans la rue, en passant par se raser la tête. La police a depuis été alertée et deux dirigeants ont été emprisonnés pendant dix jours selon un communiqué de presse de la police de Zunyi. Un troisième devra passer, quant à lui, cinq jours derrière les barreaux.

Si les employés sont restés si longtemps sans parler de ces pratiques, c’est pour une raison très simple : les employeurs, pas à une ou deux incartades de plus, retenaient leurs salaires depuis deux mois. De plus, la direction aurait menacé les employés voulant démissionner de baisser leurs indemnités de départ.

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