Vous avez télétravaillé en 2020 ? Voici pourquoi vous aurez (normalement) droit à une baisse d'impôtIllustrationIstock
Encouragé par le gouvernement pour limiter la propagation de l'épidémie de la Covid-19, le télétravail vous donne droit à une exonération d'impôt. Détails.

Jusqu’à 550 euros par an ! Voici l’exonération fiscale à laquelle les allocations forfaitaires versées par l’employeur couvrant des frais de télétravail vous donnent droit. La pratique du travail à domicile, encouragée par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie du nouveau coronavirus s’est en effet développée depuis le printemps dernier. De nombreux salariés ont ainsi dû engager des frais professionnels afin de s’adapter à cette nouvelle organisation. Afin d’aider les contribuables dans leurs déclarations de revenus de 2020, les ministres de l’Économie, Bruno Le Maire, et des Comptes publics, Olivier Dussopt, ont détaillé ce mardi 2 mars 2021, différentes mesures.

Impôts 2021 : les frais de télétravail déductibles

L’exonération de 550 euros par an maximum concerne les indemnités, les remboursements forfaitaires comme les remboursements de frais réels. Quant aux allocations forfaitaires, elles seront exonérées dans la limite de 2,5 euros par jour de télétravail. Cela correspond donc à une réduction mensuelle de 50 euros pour un mois comprenant 20 jours de télétravail, rapporte Dossier Familial. Ne sont toutefois pas compris les "frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, qui comprennent notamment les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration".

"En pratique, il appartient aux employeurs d’identifier, dans les informations qu’ils transmettent à l’administration fiscale, ces allocations exonérées d’impôt sur le revenu. Ainsi, le montant du revenu imposable prérempli sur la déclaration de revenus ne devrait pas, en principe, inclure de telles allocations", explique Bercy. Il vous suffira donc de vérifier les montants préremplis lors de votre déclaration de revenus, en comparant les sommes à vos fiches de paie ou à l’attestation fiscale annuelle délivrée par votre employeur.