Votre avis de taxe d'habitation ne vous est pas encore parvenu et vous espérez ne pas devoir vous en acquitter ? Voici pourquoi vous n'y échapperez pas.

Vous vous étonnez de ne pas encore avoir reçu votre avis de taxe d’habitation ?Ne vous réjouissez pas trop vite ; car si la majorité des contribuables l’ont réceptionné mi-octobre, et que cet impôt sera bientôt supprimé pour l’ensemble des redevables (en 2023), cela ne signifie pas pour autant que vous en serez totalement exonérés cette année.

Le ministère de l’Action et des Comptes publics précise en effet dans un communiqué qu'une "deuxième vague d’envois de taxes d’habitation principales et secondaires a été lancée depuis le 4 novembre".

Bien évidemment, si vous êtes concernés par cette réception tardive, vous disposerez de plus de temps pour la régler. La date limite de paiement est reportée au 16 décembre à minuit.

Taxe d’habitation : restitution du trop-versé

De fait, comme précisé dans le communiqué de Bercy, les derniers remboursements adressés à certains foyers mensualisés et concernés par la suppression de la taxe d'habitation dès 2020 seront perçus ces jeudi 7 et vendredi 8 novembre 2019. Les virements correspondant au trop-versé en 2019 seront crédités sur le compte bancaire des contribuables dans les prochains jours, sous l’appellation "DDFIP DE LA HAUTE VIENNE ou "DRFIP GRAND EST ET DPT BAS RHIN".

Si en parallèle, la réforme de la taxe d’habitation se poursuit jusqu’en 2023, 80% des foyers fiscaux ont pu constater un dégrèvement de 65% du montant de leur taxe d’habitation par rapport à la somme acquittée en 2017, rappelle Capital.

L’an prochain, ils en seront entièrement exonérés sur leur résidence principale. Si vous faites partie des 20% de ménages les plus aisés, vous devrez en revanche patienter jusqu’à 2023 pour profiter de cette exonération totale.

Vous pouvez par ailleurs réduire le montant de vos mensualités jusqu'au 15 décembre 2019 pour une prise en compte dès le mois de janvier 2020. Après cette date, les modifications effectuées ne seront effectives qu'à compter du deuxième mois qui les suivent.