Impôts : l'astuce à ne pas manquer quand on est parent seulIstock
Vous êtes contraint d'élever votre ou vos enfants sans pouvoir compter sur la moitié qui vous a pourtant aidé à les concevoir ? Le fisc reconnaît qu'il s'agit-là d'une mission complexe. Il est donc prêt à vous aider.
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Nombreux sont les Français à s’être d’ores et déjà acquittés de leur devoir citoyen. Et pour cause ! Jour après jour, la campagne de déclaration des revenus de 2020 en vue de la collecte des impôts dus au titre de 2021 avance. Peut-être est-ce d’ailleurs déjà votre cas ! Cependant, il importe de ne pas perdre de vue les divers avantages auxquels tout un chacun peut s’avérer éligible, au moment de renseigner le fisc. Tout dépend bien sûr de la réalité de votre situation et, aujourd’hui, Planet a choisi de se pencher sur les parents seuls ou “isolés”, ainsi que les décrit Bercy sur son site. Ces derniers ont, en effet, droit à des avantages fiscaux spécifiques.

Mais avant d’évoquer les dispositifs fiscaux qui leur sont adressés, il peut être pertinent de rappeler de qui il est véritablement question. Aux yeux de l’administration, sont donc considérés comme “parents isolés” les individus qui ont connu un divorce, une séparation ou une rupture de PACS l’année précédant celle durant laquelle sera perçu l’impôt. Dans le cas présent, elle doit donc être consommée au cours de l’année 2020. En outre, il ne faut pas avoir retrouvé de partenaire ou vivre en concubinage. Enfin, cela tombe sans doute sous le sens, il faut avoir au moins un enfant - ou une personne invalide - à charge et recueilli sous son toît.

Parent isolé : à quels avantages fiscaux a-t-on droit ?

Quiconque remplit toutes ces conditions s’avère donc éligible à l’avantage fiscal détaillé par l’article 194 (alinéa 2) du Code général des impôts (CGI), indique Capital.

Concrètement, le nombre de parts constituant le foyer fiscal des parents isolés est augmenté de 0,5, dès lors qu’ils “supportent à titre exclusif ou principal la charge d’au moins un enfant”, stipule le texte. Une demi-part supplémentaire susceptible de rapporter - ou de faire économiser ! - jusqu’à 3 704 euros. Attention, cependant. En cas de garde alternée, l’avantage sera moindre. Par défaut, la majoration chute à 0,25 pour un seul enfant. Reste, dans tous les cas, à savoir comment la demander au fisc !

Parent isolé : quelles sont les démarches à engager pour bénéficier de la majoration de part ?

Pour profiter de la majoration de part qui va de paire avec le statut de parent isolé, il faut cependant amorcer un certain nombre de démarches à l’attention de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Rien de bien complexe, rassurez-vous : tout cela s’effectue au moment de la déclaration de revenu, insistent nos confrères.

Une fois à l’étape 2, consacrée aux renseignements personnels, vous pourrez vérifier toutes les informations relatives à votre situation familiale, telle que connue du fisc. Faites alors dérouler la page jusqu’à la rubrique “Parent isolé”... et cochez la case associée ! Rien de plus simple.

Ne perdez pas non plus de vue que ce statut ouvre le droit à un certain nombre d’aides diverses. Le détail.

A quelles aides financières ont droit les parents isolés ?

Du fait de la difficulté d’une telle situation, le législateur a décidé d’un certain nombre d’aides allouées aux parents isolés, indique le magazine spécialisé Dossier Familial sur son site. Dans la plupart des cas, l’attribution de ces coups de pouces demeure conditionnée à l’âge de l’enfant, mais pas seulement : il doit aussi être à la charge du parent concerné. Si ce dernier se marie ou retrouve un/une partenaire, il n’est plus éligible aux aides.

Dans le cas contraire, il lui est possible de prétendre à l’allocation de soutien familial (ASF), ainsi qu’à l’aide à la garde d’enfants pour parents isolés (Agepi). Sans oublier, bien sûr, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) !