Le mardi 23 avril, la fondation Jean Jaurès a révélé les résultats d’une étude à partir des données de Doctolib. D’après les chiffres, certaines spécialités ont des temps d’attente record avant de...
Visée depuis janvier 2011 par une enquête préliminaire pour des propos tenus en décembre 2010 et jugés racistes, Marine Le Pen risque une mise en examen pour « incitation à la haine raciale ». En visite à Lyon, l’eurodéputée avait comparée les prières de rue des musulmans à l’Occupation nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Des propos qui avaient fait l’objet de plaintes de la part de plusieurs associations de lutte contre le racisme. La France avait alors demandé au Parlement européen, en novembre 2012, la levée de son immunité parlementaire. Une hypothèse qui, si elle devait être confirmée, provoque déjà la colère du FN. Florian Philippot, vice-président du parti, a déjà crié au scandale début juin, déclarant qu’une telle sanction serait injustifiée « pour avoir dit la vérité sur les prières de rue qui existent toujours ». « Si son immunité devait être levée, nous comptons sur la justice française pour dire que le débat politique est un droit et qu'on peut encore appeler un chat, un chat » avait-il indiqué.