
Ce mercredi, une ambiance estivale se fera sentir dans certains territoires français. En effet, le thermomètre montera jusqu’à 28 degrés ! Retrouvez les 34 départements dans lesquels le soleil brillera.
Taxation des droits de succession alourdie, imposition des plus-values sur les résidences principales… En ce début 2019, de nouvelles propositions fiscales sont émises. Mais l’idée selon laquelle les propriétaires sont riches reflète-t-elle vraiment la réalité ?
Pour Julien Denormandie, ministre du Logement, ce n’est pas le cas de la majorité : "La majeure partie des propriétaires fait partie de la classe moyenne voire de la classe moyenne inférieure. Ils ont travaillé dur pour se constituer un patrimoine et le transmettre à leurs enfants", a-t-il indiqué cette semaine.
Afin de dresser leurs portraits, il faut se référer aux derniers chiffres publiés par l’Insee, comme l’a fait Le Figaro. Trois critères principaux ont été étudiés : l’âge, la situation familiale et les revenus.
Il semblerait que la réponse soit négative.
En effet, si l’on se penche sur les revenus, on constate que deux tiers d’entre eux se répartissent entre les classes moyenne (51%), et inférieure (14,4%). Cela signifie donc qu’un seul tiers (34,6% précisément) présente un niveau de vie supérieur au 3e quartile, correspondant aux catégories les plus aisées.
C’est pourquoi Le Figaro explique que ce constat "devrait faire réfléchir ceux qui pensent que les propriétaires sont forcément riches et veulent leur imposer plus de taxes ou plus de travaux de rénovation".
Toutefois, on peut également observer que la part des propriétaires parmi les Français les plus aisés a légèrement accru entre 2010 et 2015, au moment même où elle reculait pour les moins nantis. "L’accès à la propriété est devenu plus sélectif, nécessitant de la part des ménages des revenus et un montant d’apport personnel plus élevé", assure l’Insee.
Pour dresser des profils complets, il faut également s’attacher à l’âge et à la situation familiale.L’Insee nous apprend ainsi sans surprise, que deux tiers des propriétaires ont plus de 50 ans et moins de 3% sont âgés de moins de 30 ans.
Fait étonnant, c’est pourtant chez les plus jeunes que la part des propriétaires a le plus progressé entre 2010 et 2015 : +3,4% pour les moins de 30 ans et +2,2% pour les trentenaires. "Ces générations ont continué d’acheter, au prix d’un endettement plus long, de la mobilisation d’un apport personnel plus élevé, en profitant des taux d’intérêt en baisse et des aides à la pierre comme le prêt à taux zéro", stipule l’institut.
A contrario, le taux de propriétaire a stagné voire reculé pour les 50-64 ans.
Mais qu’en est-il des ménages ? Selon les chiffres de l’Insee, 32,5% des propriétaires sont des couples sans enfant. Les couples avec enfant(s) représentent quant à eux 31,7%, et 28,7% sont des personnes seules.