Covid-19 : la situation se dégrade dans les hôpitaux de FranceIllustrationAFP
Le coronavirus continue de faire des victimes dans la France entière. Dans les hôpitaux, les patients s'accumulent et les places en service de réanimation se raréfient. Si bien que les établissements sont amenés à prendre des décisions difficiles.

Le bilan ne cesse de s'alourdir. La France fait face à une résurgence de l'épidémie assez impressionnante, poussant le gouvernement à multiplier les mesures destinées à ralentir la propagation du virus. D'après les données de Santé publique France, plus de 12 000 nouveaux cas et 32 décès ont été constatés dans les dernières 24 heures. Côté hospitalisations, les nouvelles ne sont pas bonnes non plus. En effet, l'Agence nationale de santé publique recense 4 264 nouvelles hospitalisations dans les sept derniers jours, dont près de 900 en service de réanimation.

Cette possible surcharge des lits de réanimation est un thème qui inquiète énormément. Tous les malades pourront-ils être soignés ? Va-t-on de nouveau manquer de lits de réanimation ? Les personnes souffrant de maladies chroniques ou d'autres pathologies hors Covid-19 vont-elles être mises de côté ? Autant de questions qui, pour le moment, ne trouvent pas de réponse. 

Covid-19 : pas de vacances pour les soignants ? 

D'après les informations de France Inter, certains soignants, fortement mobilisés dans la lutte contre l'épidémie, pourraient voir leurs congés de la Toussaint annulés en raison de la recrudescence des cas de coronavirus. En effet, les professionnels de la santé parisiens ont reçu une note de service à ce sujet de la part de la direction des ressources humaines de l'AP-HP. Les chefs de service des hôpitaux parisiens ont notamment lu la phrase suivante : "À partir du mois d'octobre, les contraintes de continuité de service liées au contexte épidémique sont susceptible de conduire à annuler une majorité des jours de congé initialement programmés, notamment sur la période des vacances de la Toussaint".

En contrepartie, les journées travaillées sur des journées initialement en congés seront rémunérées en heures supplémentaires revalorisées de 50%.