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Durant la dernière campagne présidentielle,  Jean Lassalle a fait parler de lui à cause de ses allusions grivoises, il n'était pourtant pas le seul à se laisser aller par moment. Petit rappel.
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Jean Lassalle

En avril dernier, pendant sa visite dans le Puy-de-Dôme, le député des Pyrénées-Atlantiques a pris quelques selfies avec des fans. Et une militante a lancé : "Attendez, on voit pas trop mon décolleté." Et le candidat de répondre tout de go, le sourire aux lèvres : "Tu vas me mettre en forme avant le discours toi !". 

On se souvient qu'en février 2009, Jean Lassalle avait fait sensation en déclarant que sa "cochonne" préférée était... sa femme.

Emmanuel Macron

Lors de son meeting à Paris en avril dernier, Emmanuel Macron a fait une curieuse déclaration à sa femme. "Je vais conclure parce que Brigitte dit que je suis toujours trop long", a-t-il lâché à Brigitte Macron, et accessoirement devant les 20 000 personnes réunies. Une phrase qui, de prime abord, peut sembler anodine mais qui après coup peut paraître grivoise.

François Fillon

Sur les Grandes Gueules de RMC, en octobre 2015, François Fillon était interrogé sur son "envie" de devenir président de la République. Après avoir répondu oui, il avait usé de cette métaphore : "C e que je n'aime pas dans cette formulation-là, c'est le sentiment que la France c'est un pays à prendre, c'est comme une femme, au fond, et il faut vraiment en avoir envie, et il faut lui montrer tous les jours, et il faut avoir ce projet-là depuis sa naissance, etc. Je n'aime pas ça parce que je trouve que ce n'est pas rationnel. La France, la gestion d'un pays ce n'est pas seulement une question d'émotion et de passion."

Christiane Taubira

A l'Assemblée nationale, en 2013 et en 2015, Christiane Taubira avait fait rire les députés en s'en prenant à des Républicains avec des mots à double sens. En 2013 tout d'abord, le ministre de la Justice d'alors reprochait à l'opposition de vouloir démanteler le projet sur le mariage homosexuel par "petits bouts". Ces mots a priori anodins étaient accompagnés d'un geste de la main de Christiane Taubira évoquant "un tout petit bout". Face à elle, le député (LR) Philippe Gosselin, amusé, répliquait en mimant un… très gros bout. Une allusion grivoise qui a alimenté le fou rire de Taubira. 

En 2015, c'est avec Eric Ciotti que Christiane Taubira a eu un fou rire. Après une interpellation du député de droite, elle avait répondu avec ironie : "J'avoue que, malgré toutes ces années passées, vous conservez pour moi quelque chose de mystérieux. Je me demande si, lorsque vous affirmez certaines choses, vous y croyez vraiment. Alors, si c'était du temps de ma fringante jeunesse, j'aurais supposé un sentiment contrarié" Et la ministre d'ajouter sur le même ton : "Cet hémicycle tout entier a déjà constaté à quel point je vous obsède dans toute votre expression publique avec une constance qui appelle quand même l'admiration". Peu après, elle avait enfoncé le clou en déclarant : "Et vous vous livrez à un exercice solitaire lorsque vous prétendez qu'elle était efficace", suscitant les rires et les applaudissements sur les rangs socialistes

François Bayrou

En novembre 2016, François Bayrou participait à l'émission "Une ambition intime" diffusée sur M6 et présentée par Karine Le Marchand. A la fin de l'entrevue, un échange plein de sous-entendus a eu lieu entre les deux. "Ce n'était pas trop douloureux comme exercice ?", a d'abord lancé l'animatrice. "J’aurais bien fait une heure de plus", a répondu le maire de Pau. "Ah oui, alors les hommes me disent toujours ça, j’aurais bien fait une heure de plus", a rétorqué en rigolant l’animatrice phare de M6. "Vous parlez de quel genre d’activité humaine ?", avait répondu avec humour François Bayrou.