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Les révélations s'enchaînent concernant l'héritage et la fortune de Johnny Hallyday. Un livre sorti cette semaine fait la lumière sur des chiffres tout simplement hallucinants.
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Fortune de Johnny Hallyday : un vrai système financier

Cela fait un moment que la journaliste Léna Lutaud suit Johnny Hallyday, et ses affaires, mais cette semaine elle a fait mouche avec son ouvrage Ils se sont tant aimés (Albin Michel). L’auteure qui, dès 2009, avait dévoilé l’organisation des finances du Taulier, vient de publier un livre dans lequel elle fait le point sur la vraie fortune de Johnny.

Premier constat, ainsi que Léna Lutaud l’a fait remarquer cette semaine dans plusieurs médias, dont Le Point  et L'Obs : il y avait un système Hallyday, organisé via différents trusts et biens. "En étudiant les documents, en retraçant les flux financiers et en sollicitant des experts, j'ai pu établir que Laeticia était déjà devenue propriétaire de la moitié des biens de Johnny, que les entreprises françaises qui géraient l'organisation des tournées et l'édition des albums ont été siphonnées (…) que les trusts américains dans lesquels le patrimoine de Johnny est reversé pouvaient constituer un coffre-fort inviolable, à l'abri du fisc français", explique-t-elle.

Surtout Léna Lutaud dévoile de nouveaux chiffres quant à la véritable fortune de Johnny Hallyday…

Fortune de Johnny Hallyday : très loin des 30 à 40 millions d’euros

Quand, en mars dernier, plusieurs estimations ont évoqué une fortune se situant entre 30 et 40 millions d’euros, le camp Laura Smet et David Halliday a dénoncé une sous-évaluation. A raison selon Léna Lutaud. Très loin, la fortune de Johnny Hallyday dépasserait plutôt des 100 millions d’euros, ainsi que l’assure la journaliste dans Le Point

Une fortune dont l’origine serait surtout immobilière, laquelle contient d’ailleurs deux villas jusqu’à présent dissimulées. "Le couple possédait six propriétés réparties entre Paris, les Caraïbes et l'Amérique. Marnes-la-Coquette vaut 10 millions, la villa Jade 40, la villa Joy 16, la villa Sylvestre 5, Pacific Palisades 15 et le pavillon résidentiel de Santa Monica, 1,5. Deux des propriétés à Saint-Barth (les villas Joy et Sylvestre) sont en copropriété avec Jean-Claude Darmon", détaille la journalist dans une interview.

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Fortune de Johnny : des villas mais aussi beaucoup de droit

La fortune de Johnny est certes immobilière mais elle également musicale. En plus de 40 ans de carrière, le chanteur a eu le temps de faire fructifier de belles sommes de royalties. Chaque année, détaille Léna Lutaud, il touchait entre 700 000 et 2 millions d’euros de la part de la SACEM. A cela s’ajoute les royalties versées par sa maison de disque. Les ventes de son album posthume ont déjà permis à Laeticia Hallyday d’engranger pas de 2,5 millions d’euros. A cela s’ajoutent des motos et voitures de collections.

Mais la fortune de Johnny, c’est aussi la fortune de Laeticia Hallyda, tout du moins en partie, détaille Léna Lutaud : "Laeticia est devenue propriétaire de 50% de ses biens immobiliers (sauf la propriété de Marnes-la-Coquette) et de 50% de Born Rocker Music, la société de droit californien vers laquelle remontent ses royalties. Quand on parle de sa succession, on ne vise donc plus que la moitié des biens de la star. Laeticia possède déjà le reste !"

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