Double meurtre dans la Drôme et en Ardèche : lien "confirmé" avec un homicide dans le Haut-RhinAFP
Un homme est en garde à vue pour deux meurtres commis jeudi dans la Drôme et en Ardèche. Ils auraient bien un lien avec un homicide par arme à feu survenu mardi dans le Haut-Rhin.

Une expédition meurtrière. Un homme de 45 ans est suspecté d'avoir tué trois personnes cette semaine, dans trois départements différents de l'Hexagone. Ingénieur, sans emploi, il est inconnu des services de police. Tout commence le matin du jeudi 28 janvier, quand un homme tue par balle une conseillère de l'agence Pôle Emploi de Valence (Drôme) avant de prendre la fuite à bord d'un véhicule rouge. Il s'en prend ensuite à la DRH [directrice des ressources humaines, NDLR] d'une entreprise de l'Ardèche, qu'il tue à son tour. Il est arrêté quelques minutes plus tard puis placé en garde à vue par les forces de l'ordre.

Un plan social dans les années 2000 ?

Comme l'explique France 3, les policiers font alors très vite le lien avec un autre meurtre survenu deux jours plus tôt à plusieurs centaines de kilomètres de Valence. Mardi 26 janvier, une DRH de 39 ans a été tuée par balles dans le Haut-Rhin, alors qu'elle se trouvait dans son véhicule. Un homme travaillant lui aussi dans les ressources humaines a été agressé quelques minutes plus tard. Comment relier ces trois meurtres entre eux ? Selon la chaîne de télévision, l'homme qui s'en est pris à deux personnes dans le Haut-Rhin conduisait lui aussi une voiture rouge... Des expertises sont en cours concernant les douilles retrouvées sur les différentes scènes de crime. 

D'après plusieurs médias alsaciens, la victime du Haut-Rhin et l'homme agressé étaient liés tous les deux à un plan social ayant touché une entreprise d'Eure-et-Loir dans les années 2000. Le suspect de Valence était salarié de l'entreprise à cette époque-là. Citée par l'Agence France-Presse, une source proche du dossier confirme que "le lien avec les faits de l'Est est désormais confirmé", mais que le suspect reste "mutique", refusant de répondre aux questions des enquêteurs. Sa garde à vue a été prolongée de 24  heures ce vendredi 29 janvier.