Cinq placements ultra rentables en 2018

1. Les actions européennes (prise de risque : 5/5)

C’est quoi ? Telle que leur appellation le suggère, il s’agit d’actions qui représentent des parts d’entreprises implantées en Europe.

Pourquoi investir ? Selon Ylan Cattan, "la bonne tenue des entreprises ainsi que la publication d’excellents résultats et de prévisions de croissance fait que l’on retrouve un niveau d’investissement, de la part des étrangers notamment, en France et en Europe qui donne le la pour l’année à venir". Résultat : "les dividendes sont en croissance et les niveaux de rentabilité élevés".

Comment ? "Il faut investir comme on aimerait consommer", poursuit notre expert. "Il convient de placer votre argent dans des sociétés que vous connaissez en passant par les banques ou bien par l’intermédiaire de CGP (conseillers en gestion de patrimoine). Il est aussi possible de passer, (si vous disposez de quelques notions boursières) via des sites d’investissement en ligne".

Et côté performance ? "Attention cependant", ajoute Ylan Cattan : "Compte tenu de la remontée des taux aux Etats-Unis et de la réduction de la politique d’instruments de la BCE (Banque Centrale Européenne), il est nécessaire de rester mesuré. Pour autant, la performance reste identique à celle de 2017. Comptez entre 7 et 10 % hors dividendes. Rajoutez entre 3 et 5 % pour les dividendes".

2. Les produits structurés (prise de risque : 2/5)

C’est quoi ? "Il est généralement question de contrats de gestion passive mis en place avec votre banque. Laquelle banque intervient en qualité d’émetteur", indique Ylan Cattan. "Cela permet de vous prémunir contre le risque de marché et de vous garantir un revenu conditionnel selon votre contrat".

Pourquoi investir ? Parce qu’investir dans les produits structurés par l’intermédiaire d’une banque vous permet, en tant qu’investisseur, "de ne pas être contraint de suivre les cours boursiers derrière votre ordinateur toute la journée", précise-t-il. "Sans compter que cela vous assure un revenu potentiellement élevé".

Comment ? Pour ce qui est des produits structurés, notre expert, recommande de passer par l’intermédiaire d’un CGP. Les banques proposant généralement des produits qui ne se révèlent pas particulièrement adaptés au profil de leurs clients.

Et côté performance ? "Elle est fonction du contrat choisi. Lequel est lui-même mis en place selon le cahier des charges souhaité par l’investisseur", précise Ylan Cattan.

3. Les dollars (prise de risque : 3/5)

C’est quoi ? Pour être tout à fait clair, il est question de la monnaie. Autrement dit : du billet vert.

Pourquoi investir ? "C’est intéressant parce qu’il y a eu une dévalorisation volontaire du dollar menée par le gouvernement Trump", confie notre spécialiste. Et de préciser : "Ses membres ont, en effet, considéré qu’un dollar faible était une bonne chose pour l’économie américaine dans la mesure où cela favorise les importations ainsi que les investissements. A cela s’ajoutent d’actuels excellents résultats sur le volet de l’emploi outre-Atlantique ainsi qu’un autre univers d’investissement qu’est le pétrole qui, lui, commence doucement à fléchir… Le tout combiné constitue un début de preuve en ce qui concerne l’actuelle incohérence de la valorisation du dollar estimée à 1,23 euro/dollar. Techniquement, la valeur réelle du dollar avoisine plutôt les 1,15 euro/dollar en ce moment".

Comment ? Pour placer vos économies, vous pouvez soit acheter des titres de sociétés américaines (il est alors question de prendre des parts en dollars dans des entreprises et donc d'augmenter le risque), ou bien investir dans une SICAV monétaire. Attention toutefois, "en passant par ce second biais, les frais peuvent être importants", tient à souligner notre expert.

Et côté performance ? Compte tenu des éléments conjoncturels cités précédemment, vous pouvez espérer un rendement qui tourne autour des 8 % si vous choisissez d’investir dans cet univers.

4. Les trackers indiciels (prise de risque : 5/5)

C’est quoi ? "Il s’agit d’outils d’investissement qui reflètent une performance et qui, de ce fait, répliquent des indices boursiers que ces derniers augmentent ou diminuent. Vous avez ainsi la possibilité de jouer la hausse ou la baisse des marchés financiers", explique Ylan Cattan.

Pourquoi investir ? "Parce qu’il convient aujourd’hui de placer votre argent dans l’économie européenne. Laquelle économie ne s’est jamais aussi bien portée", confirme notre spécialiste.

Comment ? Pour investir dans cet univers, plusieurs options s’offrent à vous. Il est tout à fait possible de passer par l’intermédiaire de votre banque ou de votre conseiller en gestion de patrimoine pour placer votre argent sur votre compte-titres, votre PEA, ou encore votre PEA-PME.

Et côté performance ? Selon notre expert, la rentabilité que vous pouvez espérer obtenir oscille entre 6 et 9 % actuellement. Elle est, de fait, fonction de l’indice choisi (Allemagne, France, Italie, etc.).

5. Les forêts (prise de risque : 0/5)

C’est quoi ? Pour le coup, nul besoin de précisions.

Pourquoi investir ? Parce que selon Ylan Cattan, "il s’agit d’un excellent outil de diversification patrimonial bien qu’il soit relativement méconnu du grand public. En investissant dans la forêt, vous bénéficiez d’une exonération successorale qui n’est pas assujettie à l’IFI".

Comment ? Pour investir directement sur ce segment, il convient de passer par l’intermédiaire d’entreprises spécialisées. Le plus souvent, il s’agit de groupements forestiers ou bien de sociétés d’exploitation forestières.

Et côté performance ? "En termes de rentabilité, vous pouvez espérer générer une performance allant de 5 à 6 % par an hors avantage fiscal. Elle varie selon le lieu choisi, la surface, ainsi que la qualité des arbres", conclut notre expert.

Cette analyse n’engage que notre opinion de professionnel et ne représente pas un conseil d’achat ou de vente.Ces investissements peuvent entrainer un risque de perte en capital et ne sont pas adaptés à tous types d’investisseurs.La bourse et produits de bourse nécessitent un suivi rigoureux et précis des avoirs financiers, des objectifs et besoins à court, moyen et long terme.