Tout ce qui change au 1er juinIllustrationIstock
A chaque nouveau mois, son lot de changements. Découvrez ceux du mois de juin.
Sommaire

De nombreux secteurs ont besoin d’aide ou d’un coup d'accélérateur. Dès ce 1er juin 2020, de nombreuses mesures sociales ou de relance risquent d’évoluer, informe Le Figaro. C’est le cas par exemple des entreprises. Le gouvernement souhaite leur donner un coup d'accélérateur en les incitant à stopper le chômage partiel, mais aussi en stimulant la demande pour l’automobile.

Pour mettre en place cette mesure, l’État a décidé de diminuer sa contribution. Ainsi, les sociétés devront couvrir 15% de l’indemnisation versée pour maintenir leurs salariés au chômage partiel. Le gouvernement continuera de prendre en charge le reste. Bien évidemment, ces nouvelles consignes ne pénalisent pas le salarié qui percevra toujours 70% de son salaire brut, soit 84% de son salaire net. Cependant, l’État ne pourra pas appliquer cette mesure à tous les secteurs d’activité.

Cas particuliers

Cela concerne "l'hôtellerie, la restauration, les bars, l’événementiel, et une bonne partie du secteur culturel", a souligné la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Pour ces cas exceptionnels, le gouvernement continuera de prendre en charge 100% du chômage partiel. Quant aux parents devant garder leurs enfants en raison de la fermeture des établissements scolaires, ils ne percevront plus de façon systématique le chômage partiel. Et ce, dès le 1ᵉʳ juin. Pour en bénéficier, ils devront fournir une attestation stipulant que l’école, le collège ou le lycée de leur enfant est bel et bien fermé, ou que l’enfant ne peut pas s’y rendre (pas prioritaire). Tous les salariés considérés comme vulnérables (maladies, blessures... ) pourront en revanche toujours en profiter.

Gaz, électricité et prime à la conversion

À compter de cette date, le tarif réglementé du gaz naturel va baisser de 0,45% en comparaison au barème en vigueur pendant le mois de mai. À contrario, le prix de l’électricité augmentera dès le 30 mai 2020, à hauteur de 5,9%.

Dans un tout autre registre, le président de la République, Emmanuel Macron a présenté le mardi 26 mai 2020 un plan de soutien à l’automobile. Il a promis une relance de la demande, et a annoncé une hausse de la prime à la conversion. Cette dernière sera montée à hauteur de 3 000 euros pour l’achat d’un véhicule thermique, et à 5 000 euros pour un moteur électrique.

Pour pouvoir y prétendre, le plafond de votre revenu fiscal ne devra pas dépasser 18 000 euros. Les ménages les plus modestes pourront ainsi se débarrasser d’un véhicule Crit'Air 3, note Le Figaro. Les primes à l’achat sont également revalorisées. Pour les véhicules électriques, le bonus sera de 1 000 euros pour passer de 6 000 à 7 000 euros, tandis que pour les véhicules hybrides le prix passera de 3 000 à 5 000 euros pour les entreprises. Comme introduit plus haut, des mesures sociales seront aussi appliquées.

Prolongement de la trêve hivernale et renouvellement de contrats et mandats

La trêve hivernale qui devait initialement prendre fin le 31 mars 2020, se poursuivra jusqu’au 10 juillet 2020 en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19. Un bailleur ne pourra donc pas expulser un locataire avant cette date, indique Le Figaro. Même constat pour les fournisseurs d'eau et d'électricité qui ne pourront pas couper l’alimentation en cas de factures impayées.

Pour finir, le gouvernement va permettre de renouveler les contrats de syndic et des mandats de membres de conseils syndicaux qui ont expiré entre ces deux dates : le 12 mars et le 23 juillet 2020. L’objectif est d’assurer la continuité de la gestion des copropriétés malgré la crise sanitaire. Ces renouvellements pourront se faire jusqu’à la prochaine assemblée générale qui se tiendra, au plus tard, le 31 janvier 2021.