Retraite complémentaire : le détail capital qu’il ne faut surtout pas négligerIllustrationIstock
Chaque année des millions de Français passent à côté de cet élément pourtant essentiel. Plus encore que par le passé, votre relevé de situation, doit être conservé parce qu'il pourrait vous servir d'ici dix, vingt ou trente ans. Explications.

Quiconque a déjà pris sa retraite le sait : le chemin à parcourir avant cette vie libérée de toute activité professionnelle est semé d'embûches. Les pièges qui se dressent entre la vie de retraité(e) et celle des actifs sont nombreux. Certains sont évidents, comme l’expliquait l’économiste Philippe Crevel dans nos colonnes, ce qui ne les rend pas moins dangereux. Le maître-mot est connu : il faut anticiper. C’est pour cela qu’il est utile, sinon essentiel, de rassembler l’intégralité des éléments de son parcours avant de faire valoir ses droits.

C’est à cette fin que, chaque année, l’Agirc-Arrco communique à ses assurés un relevé individuel de situation, rappelle Capital. Ce dernier détaille le nombre de points acquis au cours de l’année passée et s’avère d’autant plus important aujourd’hui que par le passé. Bien entendu, la version papier de ce document n’est plus envoyée : il est désormais accessible sur le site de la caisse de retraite à laquelle l’internaute cotise, ainsi que depuis le site info-retraite.

Ce qui le rend si primordial, dorénavant, c’est la récente fusion des régimes Agric et Arrco, souligne le mensuel spécialisé en économie. En effet, depuis le 1er janvier 2019, les deux organismes de retraite ne font plus qu’un et le compte des points a été modifié pour refléter cette nouvelle réalité :

  • Les points Agirc ont été convertis selon une règle qui assure le maintien des droits des cadres
  • Les points Arrco ont simplement été transformés

Fusion Agirc-Arrco : quel est le problème avec le relevé individuel de situation ?

Pour davantage de clarté, l’Agirc-Arrco a décidé de faire apparaître plusieurs éléments sur le relevé de l’année écoulée : le nombre de points acquis dans les précédents régimes ainsi que ceux obtenus dans le nouveau système. En apparence pas de problème donc.

C’est là qu’il faut être extrêmement vigilant. “Compte tenu du volume de flux traités, il est possible qu’il y ait eu des loupés et que certains points manquent à l’appel”, écrivent nos confrères de Capital. C’est là que les anciens relevés redeviennent pertinent : ils permettent de mener la comparaison. Mais pour cela, encore faut-il les avoir conservés…

En cas d’erreur, pensez à contacter votre caisse de retraite complémentaire, et ce même si vous n’envisagez pas de partir dans l’immédiat. La démarche en sera simplifiée.