Ces petites bêtes qui vous gâchent l'été

Publié par Clémence Demay, le 31/07/2015

4 min de lecture

Ces petites bêtes qui vous gâchent l'été

Elles piquent, mordent ou brûlent et seront (malheureusement) en votre compagnie si vous partez en vacances. Découvrez les petites bêtes qu'il faut à tout prix éviter pour un été en paix !

Sommaire

1. Les méduses

Chaque été, elles envahissent le littoral français et laissent sur votre peau de vilaines brûlures. Vous les aurez reconnues, ce sont les méduses. En période de fortes chaleurs, ces dernières entrent dans une phase nommée "polype" durant laquelle elles se reproduisent de manière significative. Habituées à vivre dans les profondeurs des mers et des océans le jour, il peut cependant arriver qu’on les croise sur nos plages. En effet, lorsqu’elles migrent la nuit à la surface de l’eau pour se nourrir, les méduses finissent le plus souvent par dériver sur les côtes à cause du courant. Mais ne vous y méprenez pas, si une méduse vous attaque, c’est uniquement parce qu’elle ne dispose pas de moyen de détection de proie. Aussi, il n’est pas rare qu’en période estivale les chercheurs recensent une moyenne de… 100 piqûres par jour ! Aucun doute, elles aussi prennent des vacances sur les plages françaises.

2. Les frelons

Ils s’invitent le plus souvent aux pique-niques et aux barbecues. Cousins de la guêpe et de l’abeille, les frelon effraient avant tout par sa taille : près de 40 millimètres de long ! Pourtant, les frelons ne sont pas les insectes les plus agressifs, à moins que vous n’attaquiez leur nid. Toutefois, il faut se méfier de leur dard, particulièrement long, dont le venin peut s’avérer toxique. La piqûre du frelon est ainsi réputée pour être douloureuse puisque son dard s’enfonce en profondeur sous la peau. Le venin est donc injecté de manière instantanée dans les vaisseaux sanguins. Mais pour une personne en bonne santé, une piqûre de frelon ne présente aucun danger. Enfin, il ne faut pas confondre cette espèce de frelon, connue sous le nom de "frelon européen", avec le frelon "asiatique" qui, lui, peut s’avérer nettement plus agressif et dangereux pour l’homme. Autrement dit, inutile de s’attarder sur un frelon si vous en croisez un…

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3. Les moustiques

Il s’agit sans doute des insectes les plus détestés de l’été. Les moustiques, de par le bruit qu’ils font en volant, sont facilement identifiables et particulièrement… agaçants. Aucun doute, ces insectes sont une plaie pour les vacanciers. Leur particularité ? La piqûre qu’ils provoquent en absorbant le sang et qui se traduit par des démangeaisons, des douleurs voire des gonflements. Fort heureusement, ces sensations ne sont que temporaires et très peu dangereuses. En revanche, certains moustiques peuvent être bien plus nocifs pour les êtres humains, tel que le moustique-tigre qui a récemment envahi près de 20 départements français. Sa piqûre est en effet considérée comme un vecteur potentiel de certaines maladies comme la dengue ou le chikungunya. Aussi, les médecins encouragent la prévention et invitent les populations à ne pas s’en approcher. Un conseil difficile à suivre quand on sait que la chaleur favorise la prolifération des moustiques…

4. Les guêpes

Les guêpes aussi profitent des beaux jours et… de nos repas en terrasse. Et quoi que l’on puisse dire, rester immobile de les empêchera pas de vous piquer ! Excepté chez une personne allergique, la piqûre de guêpe est la plupart du temps inoffensive. Inoffensive, certes, mais pas indolore. Par ailleurs, il peut arriver qu’une guêpe pique plusieurs fois d’affilée, entraînant une réaction toxique plus ou moins intense. Un comportement particulièrement récurrent durant l’été puisque la chaleur contribue à l’énervement de ces petites bêtes. C’est également au cours de cette période qu’elles prolifèrent. Aussi, il est recommandé de se tenir à l’écart des zones boisées, là où elles construisent généralement leur nid, et de ne pas tenter de les tuer. Un geste maladroit pourrait en effet exciter la guêpe qui n’hésitera pas à se défendre. La prudence est donc de mise.

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5. Les tiques

D’après les scientifiques, leur prolifération serait intimement liée au réchauffement climatique. Aussi, rien d’étonnant à ce qu’en période de fortes chaleurs les tiques fassent parler d’elles. Particulièrement redoutées par les randonneurs et les coureurs, ces acariens parasites vivent généralement en pleine nature (forêts, hautes herbes, parcs…) et se nourrissent essentiellement de sang. Pour se faire, elles n’hésitent pas à s’accrocher à la peau de leurs hôtes, avant de migrer vers les grands plis, telles que les aisselles. Les tiques peuvent ainsi mordre à chaque stade de leur développement. Si leur taille est loin d’être impressionnante (les tiques ne mesurent que 3 à 5 millimètres), leur morsure peut quant à elle être le déclencheur de nombreuses maladies, dont la maladie de Lyme, susceptible d’évoluer sur plusieurs années. Enfin, n’oublions pas que les tiques ne s’attaquent pas qu’aux hommes : elles peuvent aussi se loger dans les poils de nos animaux. Il est donc indispensable d’être vigilant lors des promenades. Mieux vaut prévenir que guérir !