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Sexe et politique ne font décidément pas bon ménage. Un député australien vient de présenter sa démission après qu'une femme se présentant comme sa maîtresse vient de dévoiler leur aventure à grand renfort de détails graveleux.

© abacapressEn France, il y a eu les frasques de Dominique Strauss-Kahn. Aux Etats-Unis, ce sont les mésaventures d’Anthony Weiner, candidat à la mairie de New York, et dont des photos de son intimité accidentellement postées sur Twitter lui avaient coûté sa place de député en 2011, qui font la Une de la presse. En Australie, c’est le député Peter Dowling qui est dans la tourmente. Au programme : adultère, MMS compromettants et accusation de détournements de fonds publics. De quoi tenir en haleine tout un pays.Des sextos qui font désordrePeter Dowling, député et président du Comité pour l’éthique au Parlement australien, vient de donner sa démission après qu’une femme, qui se présente comme sa maîtresse, a envoyé au Parlement une lettre, dans laquelle elle détaille la nature de sa relation avec l’intéressé. Elle indique ainsi entretenir une relation adultère avec lui depuis deux ans, affirme qu’il a utilisé de l’argent public durant leurs petites escapades en amoureux, et mentionne l’envoi de photos qui pourraient être classées X. En pleine tempêteLe Courrier Mail parle ainsi de « messages à caractère sexuel envoyés depuis le téléphone portable de Dowling à l'attention de cette femme, messages parmi lesquels on trouve une photo de son pénis dans un verre de vin, une photo en gros plan d’un caleçon qu’il porte, ainsi qu'une photo des ses parties génitales ». Dans une situation plutôt délicate, Peter Dowling a donc présenté ses excuses à ses proches en même temps qu’il a présenté sa démission. « Helen, les enfants, maman, mon frère, ma sœur, je suis désolé de la honte et de l'embarras que j'ai causés. Je ne suis pas fier des événements qui font les gros titres des journaux d'aujourd'hui » a-t-il déclaré. Reste que la tempête pourrait mettre du temps à se calmer : le Parlement australien envisagerait en effet d’ouvrir une enquête pour vérifier si les accusations de détournements d’argent public sont fondées ou non.