Un nouveau site pour évaluer et signaler les couacs du service publicIstock
Vous avez constaté des manquements au sein des services publics ? Certains éléments devraient, selon vous, être revus voire complètement changés ? Vous pouvez maintenant le signaler.

"Réformer l’Etat, ce n’est pas faire de grands discours", croit savoir Amélie de Montchalin, la ministre en charge de la Transformation et de la Fonction publique, qui annonçait récemment le lancement de "Services Publics +", une extension de la plateforme officielle des services publics, accessible depuis le site service-public.fr. Cette dernière, insiste l’exécutif, est pensée pour "prendre chaque problème à la racine" plutôt que de réaliser "un vaste big-bang". Que faut-il comprendre ? Qu’il sera désormais possible à tout un chacun d’alerter les services publics sur leurs propres manquements. De les aider à identifier les erreurs qu’il serait possible de corriger, détaille le site spécialisé Mieux Vivre Votre Argent, sur la base des informations du Parisien.

"Changer des formulaires ne nécessite pas de loi", poursuit-elle, illustrant bien quels types de chantiers pourraient être lancés à l’aide de cette plateforme. Et elle d’évoquer, sur France Info, un autre principe : celui du "dites-le nous une fois", qui pourrait permettre aux usagers de ne pas avoir à renvoyer de documents plus d’une seule fois.

Services Publics + : à quoi faut-il s’attendre au juste ?

En pratique, il faudra donc faire remonter les situations les plus étonnantes, les plus incongrues ou les plus incompréhensibles, poursuit Mieux Vivre Votre Argent. Plus les témoignages seront nombreux, plus l’administration sera contrainte de bouger. La ministre prévoit d’ailleurs des réunions régulières, regroupant Pôle Emploi, la Caisse d’allocations familiales, l’administration fiscale ou la Caisse nationale d’assurance maladie, entre autres. Charges à elles, ensuite, de faire le point sur les témoignages reçus et d’en prendre acte.

"Le but n’est pas de nier les évidences- je n’ai aucun mal à dire qu’il y a des lourdeurs- et nous allons y remédier avec cet outil de confiance et de transparence", ajoute Amélie de Montchalin.