ActualitésImpôts : vinted, fruits et légumes du potager, 13ème mois : qu'a-t-on le droit de déclarer ?
L’heure de la déclaration d’impôts à sonner. Que faut-il déclarer pour les revenus complémentaires ? Ono fait le point.
AFPSon parcours n'est pas sans rappeler celui du président de la République. Comme lui, il a été haut fonctionnaire avant de rejoindre le privé. Mieux ! Il est issu de la même promotion de l'ENA… Mais il était mieux classé qu'Emmanuel Macron.
Il s'appelle Sébastien Proto. Cet homme, dont le nom ne compte probablement pas parmi les plus connus des Françaises et des Français, est souvent comparé à Emmanuel Macron, indique Capital dans le portrait qui lui est consacré. Et pour cause ! Leurs parcours sont plus que similaires : ils sont, à certains égards identiques. Comme le président - et sur la même période de temps -, il a fait l'ENA. Ils sont tous deux issus de la même promotion, mais le chef de l'Etat n'était alors pas aussi bien classé : il est arrivé 5ème, soit trois rang derrière son vis-à-vis.
Si le mensuel économique de référence s'intéresse aujourd'hui à Sébastien Proto, aussi appelé le "Macron de Sarkozy", c'est parce que ce dernier vient d'annoncer sa démission de la fonction publique. Jusqu'à présent, il appartenait au corps de l'Inspection générale des finances. Après quelques années, il a "rapidement bifurqué" vers le secteur privé. Avant de côtoyer, lui aussi, les plus hautes sphères de l'Etat.
Sébastien Proto-Emmanuel Macron : ces points communs qui interpellent
"Il a été à Nicolas Sarkozy ce qu'Emmanuel Macron était à François Hollande", commente sobrement Capital, qui a appris la nouvelle en consultant les décrets publiés le 3 septembre 2020.
L'engagement politique des deux hommes les rapproche effectivement sans qu'aucun doute ne soit possible. Le premier a rejoint la campagne de Nicolas Sarkozy et a travaillé à l'élaboration de son programme économique avant de devenir directeur de cabinets pour plusieurs de ses ministres, parmi lesquels Eric Woerth ou Valérie Pécresse. Le second a gravi les échelons de l'administration Hollande avant de finalement le trahir et devenir président de la République.
Sébastien Proto et Emmanuel Macron ont tous deux côtoyé le milieu de la blanque
Les deux hommes, indique Capital, se sont évidemment croisés à l'ENA. Mais cela ne s'arrête pas là : à un moment ou à un autre de leur carrière, ils ont tous deux intégrés Rothschild. Ils partagent donc des liens similaires - ou au moins comparables - avec le monde de la finance.
Pourtant, après la défaite de Nicolas Sarkozy face à François Fillon et Alain Juppé, Sébastien Proto a fini par se détourner de la politique. Il a donc conseillé l'ancien chef de l'Etat jusqu'en 2016. Emmanuel Macron, lui, a continué à gravir les échelons politiques.
Dorénavant, Sébastien Proto entend se consacrer à de nouvelles fonctions à la Société Générale, rapporte le mensuel spécialisé en économie.
Les grosses dettes de Sébastien Proto et Emmanuel Macron
En 2016, Emmanuel Macron expliquait avoir dû verser environ 50 000 euros de pantoufle au trésor public, pour avoir démissionné de la haute fonction publique. Et pour cause ! Comme tous les diplômés de l'Ecole Nationale d'Administration, le futur président de la République devait alors 10, ans de service à l'Etat. Celles et ceux qui, comme l'hôte de l'Elysée, rompent cet engagement, doivent alors s'acquitter d'une somme importante, dont le montant exact est fonction du salaire qu'ils auraient pu théoriquement percevoir.
Cette situation concerne aussi Sébastien Proto. Mais le montant exact de sa pantoufle n'est pas connu, indique Capital.
