Pied à terre New-Yorkais, spectacles ultra-rentables… Gad Elmaleh est-il riche ?AFP
Accusé des mois durant d'avoir plagié des artistes américains, Gad Elmaleh reste un grand nom du paysage humoristique franco-américain. Et pour cause ! Il est aussi l'un des plus rentable… 
Sommaire

Gad Elmaleh est-il riche ? L’un des humoristes les plus rentables de France

"Je paie beaucoup d’impôts, mais c’est un mal nécessaire", déclarait Gad Elmaleh en 2012, sur le plateau de Sept à huit, comme le rappelle L’Express. Une situation compréhensible puisque Gad Elmaleh s’est avéré être, ces dernières années, l’un des humoristes les plus célèbres et les plus couronnés de succès de l’Hexagone. Certes, en 2014, il est beaucoup moqué après un spot publicitaire réalisé pour LCL. Mais l’opération n’entache pas durablement sa carrière et lui permet de récolter quelques 450 000 euros, indique Le Figaro Culture

Preuve en est ? Il compte, en 2016, parmi les humoristes les mieux payés de France. Il écrase d’ailleurs quelques comédiens et autres actrices mondialement connues, comme Marion Cotillard et tutoie certains sportifs qui jouent aux Etats-Unis, à la manière de Tony Parker. Pour son spectacle avec Kev Adams, Gad Elmaleh reçoit 12 millions d’euros, rapporte Gala, qui se base sur les informations de Capital. C’est beaucoup plus que les Chevaliers du Fiel qui n’ont touché "que" 6,5 millions à deux, précisait Le Point

Il faut dire que leur spectacle, intitulé "Tout est possible", fut un grand succès financier. A l’époque, Planet évoquait des "salles combles" ainsi que des "spectacles pharaoniques". Assez pour faire de Gad Elmaleh l’humoriste franco-marocain le plus rentable de l’Hexagone ? La presse parle en tout cas de l’un des "rois du rire".

Depuis, l’avenir s’avère moins rose : après des mois de scandale et plusieurs accusations de plagiat, Gad Elmaleh n’est plus le bienvenu dans toutes les salles de France. Une vidéo diffusée sur la chaîne Youtube #CopyComic en janvier 2018 dissèque pendant près d’un quart d’heure les imitations de l’humoriste. Conséquence de quoi, il est banni du Bordel Comedy Club de Montréal (Canada). Le tenancier invoque la nécessité de protéger les humoristes de ce genre d’attitude, indique La Dépêche. De quoi inquiéter le prodige franco-marocain ? Dans tous les cas, il est loin d’être à la rue...

Gad Elmaleh et la pierre : une histoire très américaine

Il n’y pas que les blagues américaines que l’humoriste apprécie, aux Etats-Unis. C’est là aussi qu’il a décidé de s’installer. Avant 2015, Gad Elmaleh était l’heureux propriétaire d’une maison à Los Angeles, dont Le Parisien dévoile les coulisses. Grande, cette propriété de plus de 370 m² comptait quatre chambres, autant de salle de bains, deux garages, mais aussi une piscine et une véranda "marocaine". Installée au coeur du quartier huppé de Sunset Strip où habitent d’autres célébrités, elle a finalement été vendue 3,7 millions d’euros par l’agence Coldwell Banker. Une somme d’autant plus considérable que l’humoriste ne l’avait payée "que" 2,3 millions, en 2009.

Aujourd’hui, Gad Elmaleh préfère les pieds-à-terre New-Yorkais. En 2016, il opte pour un appartement de 250 m² dans la grande pomme, qu’il paye quelques 7 millions de dollars. Soit 6 millions d’euros…

Gad Elmaleh et le fisc : une histoire d’amour des plus complexes ?

"De contentieux, non", se défendait Gad Elmaleh, armé de ses meilleurs calembours, après le scandale Swissleaks, quand il était questionné par une journaliste Helvète sur son compte en Suisse, en novembre 2009. 

En dépit de ses belles déclarations en 2012, il s’avère en fait que l’humoriste est titulaire d’un compte chez HSBC, ouvert dans les années 2000. Entre 2006 et 2007, il y aurait stocké pas moins de 80 000 euros, indique Le Parisien, qui s’appuie sur les éléments du Monde. Son nom filtre avec ceux de 106 000 autres clients de l’établissement.

"Mettriez-vous votre argent en Suisse pour éviter les impôts en France ?", demande encore la journaliste. "Ca c’est un élément comique. J’imagine tous les gars qui ont un compte en Suisse", s’amuse l’humoriste franco-marocain, qui refuse de répondre. Cependant, quand son nom sort, quelques années plus tard, le showman a d’ores et déjà régularisé sa situation auprès du fisc français.