
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
L’idée du revenu universel est de verser à tous les individus, sans exception, un revenu dit "de base". Une somme de plusieurs centaines d’euros - Benoît Hamon avance un montant de 750 euros - qui serait accordée à tous les Français sans condition de ressources. Il remplacerait ainsi les minima sociaux déjà existants.
L’ancien ministre propose plusieurs étapes dans la mise en place du revenu universel. Dans un premier temps, dès 2018, "le RSA sera augmenté de 10% à hauteur de 600 euros et versé automatiquement à tous les ayant-droits. La même année, un revenu d’existence sera versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources", explique-t-il sur son site de campagne.
C’est ensuite, après une "grande conférence citoyenne", que le revenu universel pourra être lancé. Cette conférence "fixera le périmètre du revenu universel (montant, financement, articulation avec les autres allocations sociales, calendrier de mise en œuvre). Ce revenu sera ensuite étendu à l’ensemble de la population. À terme, il atteindra la somme de 750 euros", ajoute-t-il.
Nombreux sont les spécialistes à s’interroger sur la faisabilité d’un tel projet, notamment sur la question de son financement. Benoit Hamon, qui assure que celui-ci ne sera pas financé par l’Etat, propose plusieurs solutions pour cela :
Les idées ne manquent pas.
Si les partisans de ce dispositif y voient l’accès à un revenu décent pour tous les Français, ses opposants craignent quant à eux que la mise en place d’un revenu universel incite ses bénéficiaires à ne plus travailler. Selon ces derniers, un tel montant favoriserait en effet l’oisiveté. Ce que démentent les personnes favorables au projet, selon lesquelles ce revenu permettrait au contraire aux chômeurs d'effectuer leur recherche d'emploi plus sereinement.