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AFPUne infirmière dévouée, une mère de famille aimante, une voisine agréable. Le portrait de Delphine Jubillar, dressé par ses proches, amis et connaissances, est très flatteur. Cette femme d'une trentaine d'années, disparue dans d'étranges circonstances, suscite l'émotion et la mobilisation partout autour d'elle. Rappelez-vous : la nuit du 15 décembre 2020, cette Tarnaise aurait quitté le domicile familial à Cagnac-les-Mines sans raison apparente. Depuis, elle n'a donné aucun signe de vie. Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a rapidement été ouverte, sans qu'aucun suspect ne soit jamais mentionné par les enquêteurs chargés de l'affaire.
Où en est-on, exactement ? Alors que les habitants de ce village de 3 000 âmes, et bien d'autres personnes encore se sont mobilisés pour tenter de retrouver la disparue, certains s'étonnent que les forces de l'ordre n'organisent plus de battue. Retrouver Delphine, relever des indices... Les gendarmes, eux, semblent à un tout autre stade de l'enquête.
D'après France Bleu Occitanie, ces derniers affirment être "dans un autre moment de l'enquête". "Une battue serait maintenant un peu illusoire", ont-ils confié. Ces recherches correspondraient davantage aux premières heures d'une disparition. Trois mois après, ces mêmes initiatives seraient moins concluantes selon les enquêteurs. Cela signifie-t-il qu'il faut arrêter toute initiative personnelle ?
En revanche, les initiatives personnelles ne sont pas interdites. Il est donc autorisé d'organiser ses propres battues dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar, à la condition que les mesures sanitaires liées à l'épidémie soient rigoureusement respectées. Cela signifie, entre autres, qu'il ne faut pas se réunir à plus de six personnes pour organiser ces recherches. Un soulagement pour les proches de la disparue, qui peuvent donc continuer de poursuivre leurs recherches. En outre, des "enquêteurs du web" se réunissent également à la recherche d'indices...
Interrogée par Le Midi Libre il y a quelques semaines, une randonneuse de Gaillac a confié être à l'origine de marches aux alentours de Cagnac-les-Mines, à la recherche de Delphine Jubillar ou d'indices concluants. Une initiative qui se veut rigoureuse et appliquée : "Je me suis dit : pourquoi pas continuer les recherches ? J'aime marcher, donc j'ai voulu joindre l'utile à l'agréable (...) J'ai retenu ce que nous avaient indiqué les gendarmes lors de la journée de recherches à Cagnac : je regarde tout ce qu'il y a autour de moi et si jamais je trouve quelque chose, je préviendrai les autorités", a affirmé la randonneuse.
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