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Une vision d’horreur pour des promeneurs qui n’ont rien demandé. Depuis 14 ans, les rives de la mer des Salish, entre le Canada et les Etats-Unis, voient apparaître sur leur sable des pieds tranchés, toujours dans leur chaussure. Comme l’explique Paris Match, qui se fait l’écho de ce phénomène étrange, 20 pieds ont été retrouvés depuis 2007, mais pas les corps auxquels ils appartenaient avant de venir s’échouer sur le continent.
Pieds rejetés par la mer : une question de chaussures ?
Cinq personnes ont pu être identifiées grâce à leur ADN, mais cela n’a pas permis aux enquêteurs d’en apprendre plus sur leur mort. S’agit-il d’un tueur en série qui signerait ses crimes de cette horrible manière ? Un fétichiste dangereux rôderait-il sur les rives de la mer des Salish ? Selon le magazine, un médecin, particulièrement populaire sur le réseau social Tik Tok, pense avoir trouvé la réponse à ces années de mystère. Selon lui, ces pieds auraient été rejetés par la mer, après que le reste du corps ait été dévoré par des espèces aquatiques. En cause, l’anatomie humaine et un certain type de chaussures portées par les victimes.
Cité par Paris Match, il explique dans sa vidéo : « Quand un cadavre tombe dans l’océan, les prédateurs, partisans du moindre effort, s’attaquent en premier lieu aux parties les plus molles du corps, notamment les tissus et les ligaments autour de la cheville. Et très rapidement le pied se détache de la jambe ». Normalement, un pied humain doit couler à pic et ne pas réapparaître à la surface de la terre, poussé sur la rive par les courants. Mais, comme l’explique le docteur Karan Raj, tout dépend du type de chaussures portées par la personne…
Tous les pieds retrouvés ces 14 dernières années, ou presque, portaient des baskets, avec des semelles contenant des poches d’air et qui empêchent ainsi le pied de couler. Si cette explication est la bonne, pourquoi les pieds sont-ils toujours retrouvés au même endroit ? À ce sujet, Paris Match explique que « le réseau dense de petites îles fonctionne comme un filet, retenant dans ses mailles tout ce qui y flotte, tandis que les vents dominants ramènent les objets à la dérive vers les côtes au lieu de les en éloigner ».
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