"J'ai tué maman" : l'incroyable fait diversIllustrationAFP
Cet homme de 37 ans a-t-il tué et découpé et sa mère ? C'est en tout cas ce qu'il aurait déclaré lors de la découverte du corps par les pompiers.

Une femme de 57 ans a été retrouvée morte, découpée en morceaux, par les pompiers de Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, dimanche 16 février 2020. Auprès du corps de la victime, ils découvrent un homme de 37 ans, le fils de celle-ci, qui déclare "j'ai tué maman", raconte Le Figaro

Le procureur d'Aix-en-Provence, Achille Kiriakides, explique que le fils de la victime, interpellé par les forces de l'ordre, s'est ensuite enfermé "dans un mutisme absol u". "Des restes humains [ont] été découverts dans différentes pièces de l'habitation", détaille le magistrat. Il a également précisé qu'un juge d'instruction allait être saisi pour "tenter de déterminer les circonstances de cet assassinat et pour établir si l'auteur présumé était ou non pénalement responsable" au moment des faits. Le procureur a également reconnu que cette affaire était "hors norme".

Tout d'abord placé en garde à vue, l'homme de 37 ans a finalement été transféré dans un établissement psychiatrique, indique Le Figaro. En effet, Achille Kiriakides a confirmé que l'état du prévenu ne permettait pas la poursuite de son interrogatoire. 

Zones d'ombres

Les pompiers ont été alertés par les autres enfants de la défunte, s'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de leur mère depuis le vendredi 14 février 2020. Achille Kiriakides précise également que l'autopsie, pratiquée dès le lendemain de la découverte du corps, n'a pas permis de définir la date exacte du décès ni "de dire de quelle façon la victime a été tuée".

La presse régionale évoque une hypothèse selon laquelle l'homme aurait mangé une partie du corps de sa mère, signale Le Figaro. "On ne peut dire ni que c'est vrai, ni que c'est faux", a toutefois tempéré le procureur d'Aix-en-Provence en attendant plus de réponses. Le magistrat ajoute que le prévenu a "déjà [été] condamné pour usage de stupéfiants et appels téléphoniques malveillants". Il a ensuite confirmé que l'homme interpellé "aurait déjà séjourné dans des hôpitaux psychiatriques".